Face à une crise migratoire qui s’amplifie, l’Italie vient de préparer un nouveau code pour les ONG qui sévissent en Méditerranée. Il sera présenté au sommet des ministres de l’Intérieur de l’Union Européenne qui se tiendra à Tallin, capitale de l’Estonie, jeudi prochain.

Depuis des mois maintenant, a éclaté le scandale de ces ONG humanitaristes qui patrouillent au large de la Libye et favorisent la venue des clandestins en Europe en organisant, en liaison avec les trafiquants d’êtres humains, les départs des embarcations des côtes africaines et les sauvetages qui s’en suivent. Un véritable business idéologique, au nom du droit des migrants à aller où ils veulent, s’est ainsi mis en place avec l’aide de milliardaires mondialistes.

Ce nouveau code se donne comme but de donner des règles pour les sauvetages en mer et surtout pour les débarquements sur les côtes méditerranéennes. Parmi les différentes obligations, dorénavant il sera interdit aux bateaux des ONG d’éteindre leur transpondeur et de signaler leur présence en mer par des fusées lumineuses en direction des passeurs des embarcations remplies de migrants qui partent de Libye. Il sera également indispensable de fournir l’annuaire de l’équipage et la liste des financements obtenus. Une autre disposition, encore au stade d’hypothèse, consisterait à prohiber le transfert des clandestins entre les bateaux des ONG et ceux des Gardes-côtes ou de Frontex. Cela signifie que ceux qui s’occupent de récupérer les étrangers devront effectuer l’entière traversée et arriver jusqu’aux ports italiens et non, comme c’est le cas actuellement, se limiter à parcourir uniquement quelques milles marins avant de transférer les clandestins et retourner ensuite en haute mer secourir d’autres embarcations.

Le code qui établit des règles de comportement pour les organisations humanitaristes se veut un moyen pour empêcher les ONG d’aller prélever directement les migrants dans les eaux libyennes ou à la limite des eaux territoriales. Une distance minimale des côtes sera donc imposée et elle ne pourra jamais être dépassée.

La coordination des opérations de sauvetage sera normalement confiée à la garde côtière qui dans les prochains jours convoquera les ONG pour leur communiquer les premières indications. Un point important de ce Code regarde les informations concernant les sauvetages. De fait les ONG ne pourront plus prévenir les autorités après le sauvetage, elles devront le faire avant et obtenir l’autorisation du commandement maritime de Rome avant de bouger pour aller secourir les clandestins. Ainsi c‘est la fin de l’autonomie dont elles jouissent et profitent en Méditerranée.

Dans cette ébauche de code pour les humanitaristes, l’Italie spécifie aussi que ces règles se devront d’être respectées à la lettre autrement il sera interdit aux bateaux des ONG qui les enfreignent d’accoster dans les ports italiens.

Pour l’Italie, seule face aux massifs débarquements quotidiens de clandestins, il s’agit d’un pas fondamental pour mieux réguler le secours des migrants et gérer l’activité immigrationniste des ONG en mer. C’est aussi une façon d’obliger tous les gouvernements des pays membre de l’Union Européenne à affronter la crise migratoire.

Francesca de Villasmundo

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