Espagne – Le Juge d’Instruction de Las Palmas de Gran Canaria a classé sans suite la plainte déposée par l’Association Espagnole des Avocats Chrétiens (AEAC) contre le « drag queen » qui se fait appeler Drag Sethlas et qui avait créé le scandale avec le spectacle qu’il a fait au Carnaval de la capitale de Grande Canarie cette année, dans lequel il est apparu dans une parodie blasphématoire de la Sainte Vierge puis du Christ Crucifié. Et c’est avec ce spectacle blasphématoire qu’il avait emporté le titre de « reine » du carnaval de Las Palmas.
L’Association espagnole des avocats chrétiens fera appel de la décision du juge des îles Canaries, car elle considère que le magistrat a outrepassé ses pouvoirs avec cette décision.
Selon le président de cette association, M. Castellanos, le rôle du juge d’instruction se limite à la collecte de preuves.
Au-delà de cet aspect, M. Castellanos insiste sur le fait que le spectacle de Drag Sethlas était une attaque contre la foi des chrétiens et annonce donc que l’Association « fera appel de la décision du juge et ira défendre les droits de tous les croyants ».
Le juge d’instruction estimait que le contexte particulier du carnaval « permet d’écarter une intention d’offenser ». Pour contrer cet argument, M. Castellanos rappelle qu’en 2015, un groupe qui se faisait appeler « Ni fu ni fa » a été empêché de se produire au Carnaval de Santa Cruz de Tenerife car il parodiait le lobby LGBT avec des paroles d’une chanson au contenu qualifié d' »homophobe« . La circonstance particulière de se dérouler dans le cadre d’un carnaval ne permet donc pas tout.
Par conséquent, le président de l’association des avocats chrétiens souligne la différence de traitement et réclame que la justice cesse de traiter les chrétiens comme des citoyens de seconde classe.
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