Pour corroborer cette totale inversion qui touche les domaines les plus variés de la vie humaine, l’histoire nous vient des Etats-Unis, cette Amérique pionnière du village global. Le gouverneur de Californie, le démocrate Gavin Newsom, a déclaré, au cours d’une conférence de presse, vouloir mettre fin à l’euthanasie pratiquée dans les refuges pour animaux. A mettre en parallèle avec l’autorisation dans son État de l’euthanasie des êtres humains : le suicide assisté y est légal depuis des années. La Californie doit devenir un Etat « No-Kill », en faveur des animaux… Un No-Kill qui ne vaut pas pour les bébés à naître et les vieillards malades !
« Ironie du sort » écrit le National Review, « tandis que le gouverneur travaille à sauver les animaux de la mort, la Californie non seulement a légalisé le suicide assisté mais consent aussi à encourager le suicide des malades en phase terminale ».
Le soin des animaux de ces animalistes ne correspond en aucune façon au respect de la vie et de la nature : c’est tout le paradoxe de la post-modernité où tout est affaire uniquement de choix culturel, sentimental et individuel, pour construire en dépit de la réalité et de la structure morale de la vie humaine son propre mode de vie, et ainsi, dans ce cas, choisir dans une contradiction apparente mais logique dans leur système, la vie des animaux et la mort des hommes
Francesca de Villasmundo
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