Les talmudistes n’hésitent pas à vomir sur les fêtes chrétiennes, à commencer par Noël.

C’est vrai que ce n’est pas très facile pour les responsables de la mort du Christ d’aller fêter sa naissance !

[Je souligne que même la déclaration « Nostra Aetate » rédigée par les pères du Concile Vatican II rappelle cela !]

http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_decl_19651028_nostra-aetate_fr.html

« Encore que des autorités juives, avec leurs partisans, aient poussé à la mort du Christ, ce qui a été commis durant sa Passion ne peut être imputé ni indistinctement à tous les Juifs vivant alors, ni aux Juifs de notre temps. » (sic!)

Au moment où les emblématiques sapins s’installent un peu partout, comme au Vatican ou à Bethléem, il n’est pas inutile de revenir sur le dénigrement talmudique qui les accompagne, et de raviver les souvenirs de certains.

L’extraordinaire « explication » signée en décembre 2013 du rav ‘Haïm ISHAY, mérite donc d’être rappelée.

Elle est parue sur le site de propagande religieuse juive www.torah-box.com, qui répand à l’envie et en langue française, au milieu des prescriptions talmudiques, la haine du christianisme…

A propos de Noël on y atteint de tels sommets dans l’affabulation qu’on ne peut même plus parler à ce stade d’“ignorance”, mais bien de désinformation distillée sous la forme la plus haineuse!

Heureusement ici, l’argumentation est tellement stupide et tordue, que même les juifs seront circonspects…

http://www.torah-box.com/news/actualite-juive/interdit-de-posseder-un-sapin-de-noel-pratique-idolatre_2687.html

(Curieusement ce texte – toujours présent sur le site depuis cinq ans – ne porte plus, aujourd’hui en archives, la signature du rabbin, pourtant bien présente lorsque l’article a été relevé, à l’époque de sa publication…)

La question est de savoir s’il est permis d’avoir un sapin de Noël, et la justification de la négative est sidérante de haine et de bêtise!

Question :

Je me demandais s’il était permis d’avoir chez soi un sapin de Noël, comme nos concitoyens français.

De plus, certains ‘hassidim disent qu’il est interdit d’étudier la Torah le soir de Noël jusqu’à ‘hatsot (minuit). Qu’en pensez-vous ?

Réponse du Rav ‘Haim Ishay :

J.C n’est pas venu au monde le 25 Décembre mais durant les fêtes de Pessa’h. Cette date du 25 Décembre fut choisie car les non-juifs célébraient à cette date la fête d’une divinité païenne d’origine nordique, Santa klaus, canonisée par l’église dans un but avoué de prosélytisme.

La pratique païenne voulait que l’on apporte en offrande devant la cheminée de la maison, des bûches de bois à une idole qui revêtait la forme d’un sapin décoré. Le but de ce cérémonial était d’obtenir les faveurs de l’idole afin de ne pas manquer de bois l’hiver durant et d’obtenir une bonne récolte au printemps.

Donc il est clairement interdit de posséder un sapin de Noël pour un Juif, puisqu’il s’agit d’une pratique idolâtre.

Concernant l’étude de la Torah, certaines autorités estiment qu’il s’agit d’une période de deuil du fait de la célébration de Noël et de ce que cela a impliqué pour le peuple juif, et notamment des nombreux pogromes qui ont eu lieu précisément à cette date-là ; d’où le fait qu’ils préconisent de s’abstenir d’étudier jusqu’à ‘hatsot.

Cependant, la majeure partie des Décisionnaires dont le Chaagat Arié et le Pri ‘hadach s’opposent formellement à cette attitude et considèrent qu’au contraire la meilleure manière d’annuler les effets néfastes de cette fête est précisément de se renforcer davantage encore dans l’étude de la Torah justement ce soir-là !

On en reste sans voix !

La manœuvre est vicieuse, car à partir d’un élément historique avéré et bien connu – l’incertitude calendaire liée à la naissance du Christ, comme c‘est le cas pour tous les évènements de l’époque – le rabbin Haïm Ishay se livre à des divagations tellement délirantes qu’il est tout simplement incroyable qu’il puisse imaginer une seconde qu’à part les plus bornées de ses ouailles, quelqu’un puisse y croire !

Certes, la culture sépharade ne l’éclaire pas (c’est le cas de le dire) sur les usages, légendes et traditions européennes, mais en aucun cas ce ne peut être un prétexte pour excuser la rédaction d’une telle somme de bêtises en si peu de lignes!

Tout d’abord si la date de la naissance du Christ a été « changée », cela n’est pas lié au solstice d’hiver, mais bien à ce qu’on n’avait simplement aucun repère pour sa date de sa naissance.

Les questions de datations sont l’un des problèmes majeurs de l’histoire de l’Antiquité.

Ici, toute référence à un calendrier hébraïque du temps serait en effet plus que sujette à caution !

Le calendrier juif primitif – fondamentalement lunaire – ne respecte pas la durée des révolutions astronomiques de l’orbite terrestre…

D’où des fluctuations et des interrogations quant à la succession des années…

La “ captivité” de Babylone amena déjà un grand progrès de ce point de vue : la création d’un découpage en mois dont les intitulés hébraïques sont indubitablement d’origine… assyro/akkadienne!

Le calendrier juif actuel est semi-lunaire, à douze ou treize mois (avec l’intercalaire adar I) – permettant de faire correspondre plus ou moins la date de Pessah avec la tradition juive: le début de la moisson de l’orge.

C’est la période pivot du calendrier hébraïque peut ainsi, s’il y a 13 mois, dans les années dites embolismiques, compter jusqu’à…385 jours. Voyez comme c’est simple !

Pour fixer la date des jours de fêtes religieuses, on effectue un calcul qui n’est pas sans rappeler celui pratiqué dans notre comput ecclésiastique pour les fêtes mobiles.

Si la tradition en laisse la paternité à Hillel II, nassi* du Sanhédrin entre 350 et 365, nous n’en avons aucune trace avant une mention, au XII eme siècle, d’une citation d’ailleurs contestée d’un texte du rav Haï Gaon (texte repris d’un original rédigé semble-t-il au début du XIeme siècle) !

D’ici à ce que ce calendrier hébraïque assyrien, remanié à la suite des travaux de Méton d’Athènes, n’ait été finalement élaboré dans sa forme actuelle qu’au Moyen Age il n’y a pas loin…

D’ici donc à ce que le calendrier juif actuel n’ait été affiné et complété que grâce à la connaissance astronomique chrétienne et musulmane, il n’y a donc qu’un pas!

C’est dire que pour affirmer la « véracité » d’une date hébraïque d’il y a deux mille ans avec l’assurance de ce rav, il faut avoir un certain culot et surtout un certain mépris de ses lecteurs !

C’est d’autant plus ridicule que les repères des Evangiles, depuis l’Annonciation (située fin mars), sont en concordance parfaite avec une naissance du Christ en l’actuel mois de décembre.

Ajoutons que c’est l’évangéliste Luc qui décrit la nativité de Bethléem où il souligne que Joseph s’y trouvait pour se faire recenser…

Nulle mention n’est faite de Pâques à ce moment-là !

Or l’évangéliste Luc montre bien l’importance particulière de cette fête pour la famille de Joseph:

« Les parents de Jésus allaient chaque année à Jérusalem, à la fête de Pâque. »(II- 41)

Il est donc impensable – si Jésus était né aux alentours de cette fête – que Luc ne l’ait pas expressément mentionné…

Cette déclaration est sans fondement et n’est donc…qu’une affirmation péremptoire de talmudiste …

En revanche ce qui est vrai, c’est que la date du début de l’année a fluctué quelque peu dans l’Occident Chrétien gréco-romain, et par contrecoup celle de la Nativité a fluctué: c’est le pape Libère qui décida, en 354, que Noël serait fêté le 25 décembre et qui en codifia les premières célébrations.

Cette nouvelle date est rapidement adoptée en Orient, ce qui est attesté par un sermon de saint Jean Chrysostome.

Depuis la fin du IVe siècle, elle supplante ainsi la date du 6 janvier toujours conservée par l’Eglise arménienne.

Le jour de l’an n’a d’ailleurs pas toujours été le 1er janvier : il a été fixé à cette date par l’Édit de Roussillon du 9 août 1564 promulgué par le Roi Charles IX ! Nous sommes là déjà au XVI eme siècle !

Dire que le 25 décembre est choisi en référence à un “Santa Klaus” est au moins triplement stupide :

– Santa Klauss ou Clauss est le nom anglo-saxon de Saint Nicolas.

Il s’agit de Nicolas de Myre (dit aussi Nicolas de Bari) né à Patara, en Lycie d’origine grec et arménienne , en 270, mort en 345 à Myre, évêque associé à la légende des trois enfants mis au saloir, et qui apporte des cadeaux aux enfants lors de la solennité de sa fête : le 6 décembre !

Rien à voir avec Noël et la nativité du Christ donc…

Mais une tradition toujours vivace dans le monde saxon, néerlandais (Sint Claes) et germanique.

– Rapprocher Saint Nicolas du « sapin de Noël » traduit une volonté réelle de désinformation et suppose une mauvaise foi à toute épreuve : il n’y a aucun rapport entre eux, ni dans l’espace, ni dans le temps.

– Qualifier un évêque grec chrétien canonisé de “divinité païenne nordique” est ridicule, insultant et odieux !

L’histoire en serait presque cocasse si l’on songe que la dérive sociétale de Saint Nicolas, effectivement muté outre-Atlantique en père Noël au XIX eme siècle, est le fruit de divagations de ces protestants anglais, déportés émigrés aux USA, qui sont aujourd’hui les plus philosémites de la planète !

(Le rabbin Ishay pourrait au moins leur manifester un peu de reconnaissance !)

Au passage, les anciens païens étaient certainement plus instruits que les rabbins (sans doute parce qu’ils avaient la chance que le talmud n’ait encore été ni écrit ni diffusé) et disposaient de connaissances astronomiques depuis fort longtemps, notamment sur les solstices et les équinoxes.

(Apparemment les Egyptiens n’ont pas réussi à en instruire les Hébreux, les Chaldéens non plus !)…

Tout le monde sait que le solstice d’hiver – qui est effectivement le cadre de célébrations païennes depuis les origines de l’homme – a lieu, calendairement, entre le 20 et le 22 décembre, mais certainement pas le 25 !

Mais les divagations rabbiniques vont plus loin, si loin qu’on pourrait se demander si leur auteur n’a pas abusé du haschich – ce qui devrait lui être interdit – pour en arriver à de tels délires proprement hallucinatoires :

« La pratique païenne voulait que l’on apporte en offrande devant la cheminée de la maison, des bûches de bois à une idole qui revêtait la forme d’un sapin décoré.

Le but de ce cérémonial était d’obtenir les faveurs de l’idole afin de ne pas manquer de bois l’hiver durant et d’obtenir une bonne récolte au printemps. » (sic !)

Cela ne s’invente pas !

Là on ne peut plus parler d’ignorance ou de bêtise, c’est simplement du grand n’importe quoi !

Il y a pourtant des anthropologues et des ethnologues sérieux chez les juifs (comme Lévy-Strauss).

Donc même un rabbin pourrait se documenter de façon cachère!

Mais il est vrai que lorsqu’on professe que  « les fruits du pommier apparaissent avant les feuilles », tout devient possible… Surtout l’absurde.

https://medias-presse.info/science-talmudique-sur-le-pommier-les-fruits-apparaissent-avant-les-feuilles/80530/

Si effectivement un certain culte associé à des arbres a existé dans le monde païen, tout le monde s’accorde pour dire que la décoration des sapins est une coutume, historiquement connue apparemment comme initialement saxonne, qui s’est répandue par la suite dans tout le monde scandinave puis anglo-saxon…

Le sapin de Noël est connu localement dans le Saint Empire romain germanique depuis le XIII eme siècle…

Il apparaît au XVI eme siècle dans le monde protestant comme riposte à la crèche : le fondamentalisme iconoclaste manifesté dans le protestantisme s’opposant à la représentation physique de Jésus et plus encore à celle des saints, les crèches furent bannies et la présence d’arbres décorés, hors et dans les maisons, fut utilisée comme manifestation de la joie de la Nativité…Cela est attesté dès 1560 !

Quant à l’histoire de « l’offrande des bûches », si elle est drôle à force de bêtise, elle nous apprend surtout que certains rabbins ne reculent vraiment devant rien quand ils veulent justifier l’invraisemblable.

Il est sans doute peu facile de faire comprendre à un sémite sud-méditerranéen (pléonasme) qu’il fait parfois froid en hiver en Europe, surtout au nord, et que les gens aimant à se retrouver dans les villages lors de veillées entre familles, il était d’usage d’amener une ou deux bûches pour alimenter le feu quand on était invité…

C’est que, contrairement à ce qu’on croit, le bois de chauffage était bien souvent contingenté et non pas laissé à la disposition des paysans, à volonté, ce qui aurait d’ailleurs fini par favoriser le déboisement…

Ce n’était donc pas une « pratique cultuelle » mais une simple habitude conviviale que d’amener des bûches…

Et les gens s’invitant aussi pour Noël…la fête durait plus tard dans la nuit, après la messe…

Il fallait donc de plus grosses bûches pour Noël ! Des bûches qui tiendraient le feu plus longtemps…

Le terme est devenu proverbial pour décrire les grosses bûches, avant de désigner aussi un gâteau qui en a la forme…

Aucun « culte » de quoi que cela soit là-dedans !

Cerise sur ce gâteau d’incohérences: quelqu’un aurait-il la charité d’informer ce donneur de leçons mythomane qu’il n’y a pas de « récolte de printemps » en Occident, sauf très localement en zone méditerranéenne ?

(La culture, au physique comme au mental, ce n’est pas son fort apparemment!)

Mais ce sapin de Noël, incarne-t-il aujourd’hui une dérive païenne?

Malheureusement oui ! Il peut effectivement incarner aujourd’hui, pour certains, une vision païenne, consumériste de Noël dont Jésus est absent…

C’est un fait, mais il ne faut pas compter sur un rabbin pour le souligner.

La morale de cette histoire, c’est que la seule « pratique idolâtre » dans tout cela serait de prendre des dires de talmudistes pour paroles d’Evangile !

Claude Timmerman

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* Nassi, qui en hébreu signifie “prince”, est le titre donné au président du sanhédrin

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