Nigel Farage tenait sa revanche ce mardi 28 juin, devant le Parlement européen, pour sa probable dernière intervention: « N’est-il pas drôle ? Quand je suis venu à Bruxelles il y a dix-sept ans vous dire que je voulais faire campagne pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, vous m’avez tous ri au nez… Vous ne riez plus à présent, n’est-ce pas ? » « Vous êtes dans le déni avec votre projet politique. Vous niez que votre monnaie est en échec; regardez la pauvreté que vous infligez avec succès à la Grèce et à la Méditerranée. Vous niez l’appel lancé par Angela Merkel pour que le plus de personnes possible traversent la Méditerranée… Mais le plus gros problème que vous avez et qui explique le vote britannique, c’est que vous avez imposé aux peuples une union politique, et lorsque les peuples de France et des Pays-Bas l’ont rejeté en 2005 par référendum, vous les avez ignoré. » « Je fais une prédiction : le Royaume-Uni ne sera pas le dernier état membre à quitter l’UE ».
Nigel Farage est néanmoins tombé d’accord sur la décision de notifier le départ du Royaume-Uni, et donc d’activer la clause de retrait, avec l’article 50 du Traité de Lisbonne, le plus rapidement possible.
Il a exhorté ses collègues à avoir une attitude « d’adulte sensé » dans les négociations à venir, avant de narguer les eurodéputés en les accusant de n’avoir « jamais eu un vrai emploi, jamais travaillé dans les affaires ou le commerce, ni jamais créé le moindre emploi dans leur vie ».
Il a prévenu néanmoins qu’il devrait rester encore quelques temps à Bruxelles, en compagnie de plusieurs de ses collègues pour « représenter les intérêts britanniques » au sein de l’UE jusqu’à la sortie effective du pays.
Ce 28 juin, Marine Le Pen a également fait éclater sa joie devant ses collègues du Parlement européen:
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