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Neuf députés identitaires élus aux second tour des législatives 2017, dont le benjamin de l’Assemblée Nationale

Neuf députés identitaires ont été élus dimanche soir lors du second tour des Législatives, contre toutes prévisions. On peut même en compter 10 avec l’élection, inattendue, de Nicolas Dupont-Aignan, allié de Marine Le Pen aux second tour des présidentielles. Cela ne permet pas la formation d’un groupe parlementaire qui exige quinze députés, mais démontre une sursaut de la mobilisation parmi les patriotes après la sidération dans laquelle la propagande des médias dominants aux ordres, lors des présidentielles, les avait laissés au premier tour. Parmi les huit députés du Front national Ludovic Pajot né le , âgé de 23 ans, succède à Marion Maréchal Le Pen comme benjamin de l’Assemblée nationale.

Dans le Nord

Cinq députés FN élus dans le Nord-Pas-de-Calais, fief historique, au moins depuis le début de la Vème république, de la Gauche (PS et PC).
Marine Le Pen dans la 11ème circonscription, Bruno Bilde dans la 12ème, José Evrard dans la 3ème, Ludovic Pajot ans la 10ème. Le Pas-de-Calais envoie 4 députés à l’Assemblée Nationale. Une première historique pour le parti de Marine Le Pen. Il faut y ajouter l’élection de Sébastien Chenu dans le Nord à Denain.

 

Discours de Marine Le Pen dimanche soir

 

Dans la 11eme circonscription, Marine Le Pen arrive en tête des élus identitaires avec prés de 58% des voix dans la 11eme circonscription du Pas-de-Calais (Hénin-Beaumont), face à Anne Roquet LREM.

La candidate à la présidence de la République est suivie de prés en pourcentage de voix par Sébastien Chenu, dans le département du Nord. Conseiller de Marine Le Pen pendant la présidentielle, porte-parole du FN pendant les législatives, transfuge de l’UMP, il s’est imposé dans la 19e circonscription avec 55,35% des voix, face à la candidate LREM, Sabine Hebbar.

Retour dans le Pas-de-Calais où Bruno Bilde, dans la 12e circonsription. Cinquième adjoint à la mairie d’Hénin Beaumont, en charge des affaires générales et juridiques à la communication et aux relations publiques, il devient lui aussi pour la première fois député en battant un autre candidat « En marche ».

 

A Lens, dans la 3ème circonscription  du Pas-de-Calais, José Evrard, un ancien cadre du Parti communiste passé au FN, a gagné face à un conseiller national du Modem,  Patrick Debruyne, qu’il devance dans onze des treize communes avec 53% des voix sur l’ensemble de la circonscription.

Dans la 10eme circonscription du Pas-de-Calais, autre ex-fief PS, le FN Ludovic Pajot l’a emporté face à la candidate macroniste. Le jeune-homme, né le , âge de 23 ans, succède à Marion Maréchal Le Pen comme benjamin de l’Assemblée nationale.

Le Midi compte aussi quatre élus:

Louis Alliot Le vice-président du Front national et compagnon de Marine Le Pen s’impose dans la 2e circonscription des Pyrénées-Orientales, face à Christine Espert du Modem. Il n’avait obtenu que que 30,8 % des suffrages au premier tour, ce qui démontre une forte mobilisation au second. Il faut dire qu’en 2012, le FN avait contribué à la victoire de M. Siré, candidat Les Républicains, qui a été éliminé cette fois-ci dés le premier tour,  dans cette circonscription traditionnellement à droite.

 

A Béziers dans la 6ème circonscription de l’Hérault,  Emmanuelle Ménard (épouse du maire de Béziers), soutenue par le Front National a été élue avec 53,49 % des suffrages exprimés. Arrivée largement en tête à l’issue du premier tour avec 35,41 % des suffrages et près de onze points d’avance sur son adversaire,  Isabelle Voyer, LREM, la candidate Bleu Marine a confirmé sa dynamique au second puisqu’elle  a gagné plus de 5.500 voix entre les deux tours. L’appel au front républicain n’a pas mieux marché dans cette circonscription que dans celles des huit autres candidats identitaires élus ce dimanche soir.

Gilbert Collard est réélu de justesse, avec 50,16% des voix, dans la 2eme  circonscription du Gard malgré un battage médiatique énorme en faveur de sa concurrente LREM, la torera Marie Sara, qui a mis en accusation ceux qui n’ont pas « fait barrage au Front national ».

Enfin Jacques Bompard,  maire d’Orange, président de la Ligue du Sud, a été réélu ce dimanche dans la quatrième circonscription du Vaucluse avec 50,37% des voix, face à Carole Normani d’En marche! Il a été particulièrement actif durant son dernier mandat pour défendre à l’Assemblée nationale la cause des enfants nés ou à naître et la civilisation chrétienne.

La plupart des 120 autres candidats FN en duel lors de ce second tour des Législatives ont défendu vaillamment leurs couleurs en faisant des scores très honorables. Ainsi dans l’Aude les candidats FN ont doublé leur score entre les deux tours dépassant les 40%. Un certains nombre d’entre eux ont manqué l’élection à quelques dizaines de voix prés, comme Hérvé de Lépineau à Carpentras ou le sénateur-maire de Marseille, Stéphane Ravier, entre autres.

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France,  qui s’était allié au Front national la dernière semaine des élections présidentielles, mal parti au premier tour, a été élu au second avec 52,05% des voix. Le candidat de LREM, arrivé en tête au premier tour, ne totalise que 47,95% des suffrages.

A noter qu’au FN, Florian et Damien Philippot ont été battus tous les deux, tandis que Hervé de Lépineau qui briguait la succession de Marion maréchal-Le Pen à Carpentras-Sud s’est fait battre par la candidate LREM de 350 voix, alors qu’il ne lui manquait que 90 voix à l’issue du premier tour.

les 3 millions d’électeurs du Front national des Législatives mais qui étaient 11 millions au second tour des présidentielles, ne seront donc représentés que par 8 députés, ce qui fait, comme d’habitude, des électeurs du FN, des électeurs brimés par le Système. Le Front National se retrouve néanmoins en forte progression à l’Assemblée nationale avec ses huit députés, et la France identitaire et souverainiste comptera avec Jacques Bompard 9 représentants et 10 si on y ajoute Nicolas Dupont-Aignan qui s’est mis hors système en rejoignant Marine Le Pen. C’est en en 1986 que le FN avait eu le plus grand groupe de députés avec 35 sièges, mais c’était avec une dose de proportionnelle. Proportionnelle qui a été supprimée par la suite dans l’objectif de brimer les électeurs frontistes. C’est donc dans un contexte de vote majoritaire aux découpages de circonscriptions particulièrement bien étudié pour nuire aux patriotes.

La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon qui n’a cessé de bénéficier du soutien général des médias et des autres partis de gauche, tout au long de ces deux campagnes électorales devrait pouvoir former un groupe parlementaire à elle toute seule, groupe parlementaire auquel devrait aussi s’ajouter les élus du Parti communiste, tandis que le Front national aura du mal à trouver 5 autres députés indépendants parmi les « divers droite » (ils sont 9 élus, en plus de Jacques Bompard) malgré un nombre d’électeurs supérieur. Jean-Luc Mélenchon qui a donné de la voix dimanche soir pour tromper l’opinion en prétendant a une grande victoire de son parti, exagère très amplement malgré des apparences trompeuses.

Les 58% d’abstentionnistes ne seront pas représentés à l’Assemblée alors qu’ils forment la réelle majorité.  La large majorité des votants, -mais minorité parmi les inscrits- obtenue par La République en Marche du Président Macron est tout aussi trompeuse, en raison de la très forte abstention aux deux tours qui s’est encore amplifiée lors de ce second tour puisqu’elle atteint 58% du corps électoral, ce qui est un record absolu dans la Vème république et probablement depuis la IIIème république.

Voir aussi:

emiliedefresne@medias-presse.info

 

 

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