Quel concert unanime de louanges ! Mandela ce héros, par-ci. Mandela ce sage, par-là. Litanie de déclarations de chefs d’état parlant d’une seule voix. Micro-trottoir visant à démontrer que la planète entière est en deuil. Quantité de nations mettant leurs drapeaux en berne plus vite que lorsque meurt un de leurs soldats…
Alors, faisons œuvre de mémoire. Nelson Mandela adhère à l’ANC en 1944 et en devient rapidement un meneur puis le président. Il commença par former une alliance avec les Blancs du parti communiste sud-africain afin de chercher à renverser le régime. A cette époque, le communisme est une réalité sanglante et tyrannique qui s’étend sur différents continents.
Celui que l’on nous présente comme un Gandhi africain et un chantre de la non-violence n’a pourtant pas hésité à créer en 1961 le MK, la branche armée de l’ANC, chargée de missions de sabotage, de guérilla et d’attentats à la bombe. Ce qui s’accompagna plus tard de viols et de meurtres.
Mandela et ses hommes du MK iront notamment s’entraîner en Algérie auprès des experts du FLN.
Entre 1961 et 1963, pas moins de 190 actions terroristes avaient été revendiquées par la branche armée de l’ANC. Ce n’est donc pas un hasard si Mandela fut envoyé en prison.
Brisons un autre mythe : l’ANC de Mandela se battant pour la défense des Noirs.
L’ANC communiste reposait sur des Noirs déracinés des townships. Et vouait une haine féroce à d’autres Noirs : les Zoulous, peuple enraciné vivant à l’écart selon ses coutumes et représente par l’Inkhata.
L’ANC exerçait son pouvoir sur les Noirs par la force. Pendant l’emprisonnement de Nelson Mandela, sa seconde épouse prénommée Winnie (dont il divorcera en 1996) voulut profiter de l’aura de son époux pour s’enrichir et régner par intérim sur l’ANC. Elle rendit célèbre une monstruosité appelée le « supplice du collier » et qui consistait à placer un pneu enflammé sur les épaules d’un Noir considéré fautif ou traître et souvent simplement pas assez servile devant Winnie Mandela.
(photo : le supplice du collier, méthode utilisée par l’ANC)
Enfin, on entendra des bonnes âmes répéter docilement cette pensée unique : c’est grâce à Mandela que les différentes races vivent aujourd’hui en paix en Afrique du Sud. Ici-encore, la réalité est bien différente. Le chant de l’ANC, si souvent chanté par Mandela bien après sa libération et son prix Nobel, a des paroles explicites : « tuons les Blancs ». Ce ne furent pas que des mots. Bien des familles de fermiers afrikaners ont été les victimes d’horribles attaques meurtri ères d’une barbarie sans nom.
Tout cela, les bons médias du système ne vous en diront rien.
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