Le site « FDESOUCHE » rapporte ce qu’un «ministre de poids » (sic) (lequel ?, l’histoire ne le dit pas !) aurait dit:
« Au sein du gouvernement, tout le monde partage l’impératif (?) : « l’éducation nationale est un naufrage. Il va falloir se montrer très radical.
« Il faut tout des-étatiser.
« Le drame de l’EN c’est que lorsque le président de la république ou la première ministre dit quelque chose, les syndicats n’en ont rien à faire ; ils empilent les circulaires en attendant la suite.
« Il y a un vrai sujet d’exécution en France.
« Or, sans exécution, la parole publique est discrédité ».
Alors là, il y a du grain à moudre !
L’Education nationale est un naufrage ?
Pas pour tout le monde ! Ce n’est certes pas un naufrage pour le locataire de l’Elysée puisque la situation dramatique de l’éducation nationale, voulue, planifiée, organisée, mise en œuvre par étape et en sous-main depuis plusieurs décennies, n’est ni une surprise ni une situation qu’il déplore puisqu’avec le concours acharné de Blanquer «le cynique », il a achevé le système éducatif pour nos enfants ; Pap-N’Diaye n’en est que l’exécuteur testamentaire.
Ce n’est pas un naufrage non plus pour ceux issus de l’immigration – un million (voire plus) – qui bénéficient d’une scolarité d’excellence dans les 200 cités de haute qualité éducative créées par Blanquer, scolarité d’excellence et de privilège qui nous coûte des milliards chaque année, afin de poursuivre la politique de formation d’une élite étrangère à notre culture entamée depuis des années, dans le but d’accompagner le grand remplacement … qui ne serait pourtant qu’un mirage, selon ceux qui sont censés nous gouverner !
Par contre, oui, c’est un naufrage, et quel naufrage ! pour nos enfants qui doivent subir cette Ecole qui n’en est plus une : véritable cloaque où toute idée de transmission de savoirs est bannie, où les enfants sont endoctrinés aux valeurs dites de la république au premier chef desquelles une égalité totalement dévoyée avec des activités basées sur l’éducation sexuelle sans finalité normative (sic) l’idéologie du genre, la lutte contre l’homophobie… l’immigration sans restriction ….
Bref ! Une mine d’absurdités en lieu et place d’un véritable enseignement afin de faire de nos enfants des zombies.
Le drame de l’EN serait que ce que dit Macron ne serait pas suivi ?
Pauvres de nous !
Macron ferait tout à l’endroit et les autres tout à l’envers !
Vraiment pas de chance !
Ainsi, le locataire de l’Elysée prendrait de bonnes décisions et ne serait pas suivi par ces syndicats qui n’en auraient rien à faire ! Il y aurait un « vrai sujet d’exécution en France » (sic)
Or, contrairement à une opinion couramment admise, les syndicats sont au service du gouvernement beaucoup plus qu’au service des élèves et lorsqu’ils ne bougent pas, c’est parce qu’ils se conforment aux souhaits du gouvernement.
Nous ne voyons d’ailleurs pas bien quelle décision aurait été prise par Macron qui n’aurait pas été suivie.
Silence radio !
Il va falloir se montrer très radical, il va falloir tout dés-étatiser
Alors, là ! Il faut remarquer que le couplet a été bien préparé : ce « il va falloir se montrer très radical, il va falloir tout des-étatiser » figure en tête de la déclaration et ce n’est pas un hasard, car ceux qui sont censés nous gouverner savent parfaitement que c’est ce qu’une majorité attend .
Oui mais…
Dans quelles conditions ? là est la véritable question.
Dés-étatiser signifie privatiser.
Or, nous assistons, sous le quinquennat de Macron, à une lutte de plus en plus acharnée de l’Etat contre les écoles indépendantes, cherchant à les contraindre d’adopter les mêmes méthodes et les mêmes contenus que ceux de l’éducation nationale, autrement dit voulant pervertir leur enseignement..
Il y a donc de quoi être perplexe sur la dés-étatisation prétendûment envisagée (?)
En réalité, ce que nous voulons, c’est la liberté pleine et entière de choisir l’Ecole de nos enfants , une Ecole qui instruit, une Ecole dont le cahier des charges soit connu à l’avance et, pour obtenir la liberté du choix, il n’y a pas d’autre solution que celle d’attribuer à chaque enfant un « bon scolaire ».
Ce n’est assurément pas ce que le locataire de l’Elysée a voulu dire !
Un effet d’annonce sans effet !
cf. « C’est l’identité française qu’on assassine » Claude Meunier-Berthelot – Editions des trianons – 15E
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