En plus d’Henri Guaino, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui avait signé l’appel d’élus de droite et du centre à saisir « la main tendue » du président Emmanuel Macron, se retrouve face à un candidat de La République en marche, Gilles Le Gendre, sans compter le maire LR du 6e arrondissement Jean-Pierre Lecoq, bien implanté dans cette partie de la capitale.
La partie n’est pas gagnée pour Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate aux législatives dans la 2e circonscription de Paris, investie par Les Républicains et l’UDI; Henri Guaino, député LR compatible avec le FN selon Marion Maréchal ou Marine Le Pen, se porte candidat face à elle, ont indiqué vendredi soir plusieurs sources LR à l’Agence France-Presse. Henri Guaino, à qui son parti avait refusé l’investiture dans la 3e circonscription des Yvelines bien qu’il en soit député depuis 2012, a déposé vendredi en fin de journée sa candidature dans la 2e circonscription de la capitale, dont le député sortant n’est autre que François Fillon.
La liste officielle de l’ensemble des candidats aux législatives des 11 et 18 juin ne sera rendue publique que lundi par le ministère de l’Intérieur. Mais le nom d’Henri Guaino apparaît bel et bien dans la liste provisoire – sous réserve de validation par le ministère – des candidats dans la capitale fournie vendredi soir par la préfecture de Paris.
Après avoir remporté la primaire de la droite pour la présidentielle, François Fillon avait cédé sa circonscription à Nathalie Kosciusko-Morizet. Une décision qui avait provoqué l’hire d’élus LR de Paris dont Rachida Dati tandis que d’autres déploraient que l’ex-candidate à la mairie de Paris quitte la 11e circonscription voisine, où elle avait été élue aux municipales de 2014, pour ce bastion de la droite.
NKM avait espéré que le parti présidentiel reconnaissant ne présenterait aucun candidat contre elle, au nom des services rendus au Président de la Haute finance, peine perdue! NKM qui a pu espérer rejoindre l’équipe ministérielle comme Bruno Lemaire et dont le nom avait circulé comme ministrable, lors de la constitution du gouvernement d’Édouard Philippe.
Comme quoi la trahison n’est pas toujours profitable, même si NKM a toujours affiché une position très proche de celle de Macron dans son libéralisme sauvage.
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