Une cathédrale incendiée en juillet 2020 et fermée jusque fin 2024 – au bas mot, une facture de 10 millions d’euros à l’origine et de 40 millions d’euros aujourd’hui, des oeuvres inestimables et un grand orgue du XVIIe perdues à jamais… et un incendiaire rwandais sans papier mis en cause par ailleurs pour le meurtre d’un prêtre monfortain en juillet 2021… le procès d’Emmanuel… Abayisenga, l’incendiaire de la cathédrale de Nantes, s’est tenu fin mars.
Il a écopé de quatre ans ferme, et serait déjà dehors s’il n’était aussi mis en cause pour le meurtre du prêtre. L’incendiaire – qui n’est pas fou mais dont la santé est altérée au point qu’il a du être gavé de compléments alimentaires pendant le procès, a reconnu non seulement avoir mis le feu, mais aussi avoir menti de bout en bout sur son parcours migratoire. Que risque-t-il désormais? Il est certes en prison, mais logé nourri, et en France.
Breizh Info dans son compte-rendu pose d’autres questions pertinentes qui resteront sans réponse :
« La question reste ouverte sur l’irresponsabilité du diocèse, qui a confié les clés de la cathédrale à une personne qui visiblement mentait sur à peu près tout, ce que l’avocat du diocèse a déploré pendant l’audience : «votre père n’est pas mort assassiné sous vos yeux mais d’une maladie, vous n’avez pas fait d’études chez les religieux et vous n’avez pas été torturé par les policiers », a ainsi résumé le procureur. En réalité, la pusillanimité – voire la terrible bêtise – du diocèse n’aura pour ce dernier aucune conséquence financière, alors que les nantais, eux, seront privés de leur cathédrale jusqu’en 2024, pendant six ans en tout.
Ce sont en réalité nos impôts qui vont payer la douloureuse, 40 millions d’euros […] Paix Liturgique était revenue, en deux volets, sur les nombreux manquements dans la sécurisation des églises à Nantes en particulier et les négligences coupables de la paroisse de la cathédrale, l’incendiaire n’étant pas le seul migrant employé. Mais là encore, aucun responsable diocésain ne paiera la note, ne présentera d’excuses ni sera contraint à la démission – irresponsables, et pas coupables. Savent-ils encore qu’ils rendront au moins des comptes à Dieu ? On peut en douter…
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