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Najat Belkacem vient de dévoiler son nouveau dada : déconstruire la théorie du complot à laquelle adhère un élève sur cinq. De quoi s’agit-il ?

Najat Belkacem vient de dévoiler son nouveau dada : déconstruire la théorie du complot à laquelle adhère un élève sur cinq. De quoi s’agit-il ?

Non respect de la minute de silence, après les attentats de Charlie Hebdo, mise en doute des attentats de novembre 2015 ; complot sioniste pour justifier, en 2012, les attentats de Mohammed Merah, ou encore adhésion aux actions terroristes islamistes puisque « au quotidien, c’est ce qui est vécu en Syrie et en Irak et qu’il ne faut pas s’étonner que ça arrive aux Français ». C’est ce que relate un professeur à propos d’un de ses élèves, à BFMTV. « Il associe à ça un soupçon de théorie du complot et il conclut en expliquant que les préceptes de sa religion sont au dessus de toutes lois ». Cela a le mérite d’être clair : pour ces élèves, l’islam se situe non seulement en dehors des valeurs républicaines et françaises, mais s’y substitue sans autre forme de procès.

Alors, Najat a une fabuleuse idée. Pour démontrer à ces élèves qu’il n’y a pas de théorie conspirationniste qui tienne, sur gouvernement.fr, les complotistes en herbe pourront entendre Razi prodiguer ses bons conseils ou lire… les 7 Commandements. Dont les explications restent tellement d’ordre général et vagues à souhait, que l’on cherche, en vain, ce que les élèves pourraient en tirer.

Entre « des signes du complot partout tu verras » à « le vrai et le faux tu mélangeras » en passant par « la charge de la preuve tu renverseras » et « la cohérence tu oublieras », la seule conclusion à en tirer, c’est que le « conspirationniste » est tout bonnement complètement paranoïaque. Pas sûr, avec semblables bases, que On te manipule , le titre censé déconstruire la théorie du complot fonctionne. En outre, à aucun moment le site n’écrira ni le mot islamiste ni islam, ni terroriste. En fait, l’élève n’aura toujours aucune idée des manipulations concrètes dont il fait l’objet…Enfin, pas exactement.

«Quand on est jeune, on a tendance à ne pas croire ce que disent les parents, les adultes, ou les gens sérieux à la télévision […]  », avance François Bernard Huyghe, un chercheur en cyberstratégie, interrogé par BFMTV, en novembre 2015. Nous y voilà ! Il s’agit donc de ramener les jeunes dans le giron des grands médias, qui, comme chacun le sait, disent la vérité, rien que la vérité. Ces jeunes « se sont éloignés […] du JT de 20h heures […] sans se rendre compte que ce qui circule sur internet peut-être complètement bidon », analyse le très fin Chercheur Huyghe. Ce que confirme notre Najat nationale qui pense avoir « peut-être raté jusqu’à présent à l’école, c’est de réussir le pont entre ce que le jeune découvre sur internet, et qu’il ne sait pas trier, puisqu’il ne sait pas faire la différence entre l’information et la rumeur ». Si on comprend bien,  » ce que toi faire ne sais pas, l’école pour toi le fera  » c’est bien cela ? 

Qui plus est, en terme de rumeur, il s’y connaît le ministre de l’Education nationale, entre  » la théorie du genre qui n’existe pas » et « l’identité de genre » qu’ils allaient « glisser », avec pour finir, une théorie du genre bel et bien enseignée…

Il a bon dos, internet, pour expliquer la radicalisation de 617 jeunes adeptes de la théorie du complot…

http://www.bfmtv.com/societe/attentats-pourquoi-la-theorie-du-complot-seduit-autant-les-jeunes-857626.html
http://www.bfmtv.com/societe/radicalisation-de-plus-en-plus-de-jeunes-signales-par-l-education-nationale-950020.html

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