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Mots gaulois et mots arabes, halte aux mensonges !

Par Jacob Maxime, diplômé de science politique, coauteur avec Fiorina Lignier du livre Tir à vue. De nombreux mythes, véhiculés par les médias du système ou par l’université, tentent de nier qui nous sommes. La France serait un pays d’immigration, les Français de souche n’existeraient pas, les mots arabes seraient plus nombreux que les mots gaulois dans notre langue… C’est sur ce dernier mensonge que nous allons revenir. Pour ceci nous nous baserons sur l’ouvrage Les irréductibles mots gaulois dans la langue Française, du spécialiste de la langue gauloise Jacques LACROIX

La nature

Une grande partie des mots qui nous viennent du gaulois sont en rapport avec l’environnement de nos ancêtres. Chêne, bouleau, érable, sapin… ce sont une dizaine d’essences forestières qui portent un nom d’origine gauloise. Les animaux ne sont pas reste. Sur terre et dans les airs on peut citer chamois, daim, blaireau, bécasse, pinson, alouette. Sous l’eau, pour les poissons : truite, saumon, brochet, tanche… en tout il n’y a pas moins de quinze noms de poissons qui nous ont été transmis par nos ancêtres gaulois ! Enfin pour décrire les paysages et les sols nous utilisons aussi sans le savoir des mots gaulois comme : berge, bief, dune, talus, barre (rocheuse), boue, gravier, cailloux et cetera.

Agriculture et artisanat

Les Gaulois étaient reconnus comme des agriculteurs prolifiques (les rendements en blé étaient cinq fois supérieurs à ceux du Moyen-âge !). Charrue, soc, sillon, raie, arpent, blé, glaneur, marne, tamis, gaspiller, brasser (la bière), mouton, cheval, crème, chantilly… sont des mots d’origine gauloise relatifs à l’agriculture. Ils sont encore utilisés quotidiennement. Concernant les artisans Gaulois, ils possédaient de nombreux savoirs faires enviés et ils nous ont transmis, eux-aussi, du vocabulaire. Des noms de professions artisanales sont d’origine gauloise comme boucher (qui était celui chargé de tuer les boucs), drapier (d’où dérivent draps et drapeaux), tonnelier, charpentier, ou bien encore tanneur. L’artisan fromager en utilisant les termes cantal, tomme, maroilles, banon, brie, chaoucre, langres, reblochon … est peut-être celui qui utilise le plus de mots gaulois. Et ce n’est pas tout, nos ancêtres habitants la Gaule travaillaient évidement les métaux et nous ont légué dans ce domaine les mots fer, étain, mineur, creuser… Enfin, les Gaulois fabriquant la majorité de leurs objets en bois nous ont légué les mots : bois, souche, bille, copeau, mais aussi : charpente, berceau, bassine, ruche, tonneau, bouteille, luge, bagnole, char, benne, barque, jante… qui étaient fabriqués avec l’aide de gouges, de tarières ou de viroles.

Les guerriers Gaulois

Redoutables guerriers, les Gaulois ont mené des incursions guerrières jusqu’à Rome ou en Grèce, et une partie de leur lexique guerrier a traversé les siècles pour nous parvenir. Les noms de certaines armes comme : glaive, javelot ou lance nous viennent des Gaulois. Et on peut aussi rajouter toujours dans le champ lexical de la guerre : combattre, ambassadeur ou vassal.

Combattre les mensonges du système

Nous nous arrêterons là pour cet inventaire à la Prévert des mots d’origine gauloise, nous n’allons pas tous les citer. Je vous renvoie, pour une liste plus exhaustive, au livre de Lacroix, qui ne se contente pas de lister les mots gaulois mais donne leur étymologie, leur parenté avec d’autres langues indo-européennes et leur évolution historique. Revenons à l’affirmation selon laquelle « il y a plus de mots arabes que de mots gaulois dans la langue française ». Nous allons citer ici un article du service de vérification de l’information de Libération, Check-news. Libération voulait vérifier les propos de Lorant Deutsch auteur du livre Romanesque : la folle aventure de la langue Française, qui prétendait : « Il y a cinq à huit fois plus de mots arabes que de mots gaulois dans la langue française, donc nos ancêtres, au niveau de la langue, sont plus les Arabes que les Français ». Pour ceci check-news a fait appel au linguiste Louis-Jean Calvet qui affirme : « Il y a sans doute 500 à 600 mots d’origine arabe en Français » et le lexicologue Jean Pruvost rajoute que les Français « parlent arabe beaucoup plus que gaulois ». Mais ceci est faux. Le spécialiste des Gaulois Jacques Lacroix dans son ouvrage Les irréductibles mots gaulois dans la langue Française, écrit : « Le poids du gaulois dans notre langue est plus riche qu’on ne le croit, on arrive à un millier de mots ». Mille mots qu’il liste et dont l’origine gauloise est attestée, peut-être il y en a plus encore, Lacroix reconnait lui-même cette possibilité. Ce n’est pas tout, Libération enfonce le clou du mensonge en prétendant que le vocabulaire gaulois persistant dans la langue Française « représenterait à peine une centaine de mots ». Voyez comme ces journalistes sont des bobardeurs, des déconstructeurs de notre identité, dans les paragraphes précédents je vous ai déjà cité presque cent mots. L’affirmation de Libération est complétement fausse, mensongère, à contrario de la réalité linguistique. Lacroix écrit : « [les mots gaulois] n’ont pas presque totalement disparus du français comme on voudrait parfois le faire croire. Il y a un vrai héritage Gaulois. Plus riche qu’on ne le penserait ».

Stop au négationnisme

Les négationnistes sont de partout. Dans la presse, nous avons ici cité Libération, mais le Figaro, France Inter, les Inrocks… tous affirment de manière mensongère que : « les mots arabes sont plus nombreux dans la langue française que les mots gaulois ». Mais les négationnistes se trouvent aussi à l’université. Des « spécialistes », linguistes ou lexicologues, soutiennent ces fausses allégations. Le lexicologue Jean Pruvost publie par exemple le livre « Nos ancêtres les Arabes, ce que notre langue leur doit ». Ce sont des déconstructeurs et ils ont un but : détruire notre identité, ceci pour nous faire accepter l’invasion migratoire et le métissage Finissons-en avec le négationnisme. Nous sommes des Européens, le peuple indigène d’Europe, nous descendons tous des Indo-européens. Il n’y a pas eu de métissage avec les populations du Sud de la méditerranée dans notre histoire, nous avons gardé un patrimoine génétique inchangé pendant 5000 ans. Les langues européennes sont toutes originaires d’une langue mère indo-européenne (sauf le finois, le magyar et le basque). Réaffirmons clairement ces vérités historiques qui sont au fondement de notre identité. Malheureusement Lacroix se fourvoie, il hurle avec les déconstructeurs, en prétendant que les Gaulois « ne sont pas nos ancêtres génétiques » et en réactivant le mythe du métissage de la population française depuis 2000 ans. J’ose espérer qu’il écrit ceci pour s’éviter la diabolisation, et pouvoir ainsi mieux défendre sa démonstration de l’importance de l’héritage de la langue gauloise dans la langue française.

Jacob Maxime – 19/09/2021

Source : Polémia

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