Il avait réussi à fuir des mains des djihadistes qui lui en voulaient à cause de ce symbole chrétien dont il ne voulait pas se séparer. Il avait réussi à atteindre l’Italie en mars dernier, le corps couvert de cicatrices. Il a été trouvé agonisant, le 1er novembre dernier, dans une rue de Cagliari, en Sardaigne. Transporté à l’hôpital, les médecins n’ont pas pu le sauver.
« Ses amis nous ont raconté que c’était un jeune homme très timide, très réservé, qui avait beaucoup souffert » raconte un des docteurs au journal La Stampa.
Comment et pourquoi est-il mort ? Est-ce encore à cause de sa croix autour du cou ? Pour la police italienne il s’agit d’un accident, Alizar serait tombé d’un arbre en essayant, peut-être, d’atteindre la fenêtre de son hôtel.
Ses co-nationaux sont sceptiques quant à cette version des faits : « Pourquoi aurait-il du passer par la fenêtre ? Sommes-nous vraiment sûrs qu’il soit mort là ? N’est-il pas possible qu’il ait été traîné jusque là ? C’était un jeune homme très timide et prudent. Ce n’était pas quelqu’un qui allait se soûler. »
L’interrogation demeurera s’il n’est pas mort à cause de sa croix autour du cou. Parce qu’il était baptisé, les persécutions des chrétiens dans les camps de réfugiés n’étant pas une affabulation !
Francesca de Villasmundo
http://www.ilgiornale.it/news/cronache/torturato-isis-croce-alizar-morto-sardegna-1327349.html
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