L’article se base sur des informations données par des sources policières en train d’enquêter sur la mort du millionnaire américain. Le quotidien explique que pour l’instant le motif selon lequel certains des films enregistrés en-dehors de la cellule de Epstein soient aussi abîmés ou imparfaits ne serait pas clair. Le FBI et le Département de la Justice sont en train d‘enquêter sur cet étrange incident. Comment cela a-t-il pu se produire, est ce qu’essaye de comprendre les investigateurs.
Mais d’autres anomalies concernant la surveillance du pédophile, ami de bien des puissants de ce monde, ont été révélées par le New York Times : le jour de la mort du financier, étrangement, personne n’a contrôlé sa cellule pendant de nombreuses heures bien que des contrôles avaient été planifiés toutes les demi-heures. A la suite de ce « suicide », le directeur par interim de l’office fédéral des prisons des États-Unis a été licencié par le ministre de la justice William Barr. Les gardes en charge de la surveillance de Epstein ont été mis en congé administratif. Et Shirley Skipper-Scott, la directrice de la prison a été transférée dans un bureau régional du nord-est.
Les enquêteurs veulent y voir plus clair et reconstruire ce qui s’est déroulé la nuit où le milliardaire s’est pendu dans sa cellule. Car ce suicide en arrange plus d’un au sein du monde de la jet-set et de l’establishment politique mondial.
Le scandale Epstein a impliqué de grands noms de cette « haute » société cosmopolite : du Prince Andrew, Duc de York, deuxième fils de la reine Elizabeth d’Angleterre, en passant par le réalisateur Woody Allen, qui aime lui-aussi les filles jeunes, et l’ex-président des États-Unis Bill Clinton, tombé pour une histoire de fille, le « Monicagate ». Les enregistrements de vols obtenus par Fox News démontrent que Clinton a voyagé au moins 26 fois à bord du Boeing 727 de Epstein surnommé “Lolita Express”, de 2001 à 2003. Un étrange tableau le représentant travesti en femme, vêtu d’une robe bleue, dans une pose lascive sur une chaise dans le bureau ovale de la Maison Blanche était suspendu dans la maison que Jeffrey Epstein possédait à Manhattan. Fait surprenant, durant les élections de 2016 Donald Trump, qui avait exclu Epstein de son club de Mar-A-Lago « parce qu’il avait agressé sexuellement une jeune fille mineure au club », déclara au sujet de Clinton :
« Un brave garçon mais il va avoir un tas de problèmes selon moi, avec la fameuse île (où se trouve une des résidences du financier suicidé, ndlr), avec Jeffrey Epstein. Beaucoup de problèmes ».
Alors le suicide de Jeffrey Epstein, vrai suicide ou assassinat déguisé pour protéger certains puissants véreux de ce monde ? Le saura-t-on jamais…
Francesca de Villasmundo
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