Comme cela avait déjà été le cas pour Nicolas Bay, Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national (ex-FN), a été convoquée vendredi 12 octobre 2018 au tribunal de Paris pour s’entendre signifier la requalification de sa mise en examen pour « abus de confiance » et « complicité d’abus de confiance » en « détournements de fonds publics » dans l’affaire des assistants parlementaires au parlement européen.
Les suspicions s’alourdissent puisque le délit de « détournements de fonds publics » est en théorie passible de dix ans d’emprisonnement et d’un million d’euros d’amende, contre trois ans de prison et de 375.000 euros d’amende pour l’abus de confiance.
Marine Le Pen n’a pas souhaité répondre aux questions des juges sur le fond, arguant qu’elle attendait une décision de la Cour de cassation sur un recours devant être examiné le 27 novembre.
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