Au cours des mois précédents, l’administration américaine avait pointé à plusieurs reprises du doigt un laboratoire spécifique situé à Wuhan et spécialisé dans les études de virologie, accusant cet organisme de recherche d’être impliqué dans le développement artificiel du covid-19.
Les sources citées ont été contactées par le Daily Mail et ont été présentées par le quotidien londonien comme des « fonctionnaires de longue date » de l’exécutif fédéral. Selon ces responsables éminents, Pompeo serait prêt à faire cette « intervention explosive » pour présenter précisément la preuve documentaire que le coronavirus serait sorti du laboratoire de Wuhan. Le secrétaire d’État serait sur le point de rendre publics des documents certifiant que le SRAS-CoV-2 n’aurait pas été transmis à l’homme par des voies naturelles, c’est-à-dire à partir de chauves-souris, de pangolins ou d’autres espèces d’animaux, mais aurait été conçu en laboratoire, par des scientifiques de l’Institut de virologie de Wuhan, une institution de recherche qui a été conçue en collaboration avec la France.
Pour être précis, l’Institut précité avait déjà été dans le viseur de scientifiques tant occidentaux que chinois qui accusaient le personnel de la structure de ne pas respecter à la lettre les précautions en matière de biosécurité. En ce qui concerne les allégations sur ce dernier point, des responsables américains, rappelle le journal, s’étaient rendus au laboratoire de Wuhan mis en examen en 2018 et y avaient signalé « une grave pénurie de techniciens et de chercheurs formés de manière adéquate », alors qu’en 2019, les dirigeants communistes chinois avaient fait état d’une gestion laxiste du même institut en matière de biosécurité. Pompeo devrait également, toujours selon les sources du Daily Mail, souligner les liens étroits entre l’Institut local de virologie et l’Armée nationale de la République populaire chinoise, également formée à la guerre chimique et biologique contre les ennemis de la Chine.
Toujours selon des responsables américains interrogés par le journal britannique, le chef sortant de la diplomatie américaine, dans sa prochaine intervention publique, devrait accuser une unité de recherche spécifique du laboratoire de Wuhan d’être le principal architecte de la maladie pandémique, l’unité « P4 ». Cette dernière serait responsable, selon les preuves détenues par l’administration états-unienne, d’avoir toujours exercé une double fonction, « civile et militaire », constamment couverte par le plus grand secret. Après avoir exposé les preuves derrière la thèse de l’origine artificielle du covid, Pompeo serait prêt à orienter ses accusations vers l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le membre de l’administration Trump, selon des sources du Daily Mail, reprocherait à l’organisation internationale d’avoir contribué à une véritable dissimulation des enquêtes sur les véritables origines du coronavirus, refusant à plusieurs reprises d’envisager le rôle éventuel du laboratoire chinois dans le début de la pandémie.
Ses révélations, par un quotidien mainstream britannique, ont immédiatement incité l’exécutif londonien à prendre officiellement position dans le débat sur les origines de la maladie pandémique. Le ministère britannique des Affaires étrangères et les responsables sécurité de Sa Majesté ont confirmé qu’ils s’attendaient aux nouvelles allégations de Washington contre la Chine concernant les activités secrètes de l’Institut de Wuhan. Cependant, les mêmes autorités londoniennes ont en même temps fait savoir qu’elles ne partageaient pas du tout les preuves que Pompeo était sur le point de révéler, réitérant que « toutes les preuves scientifiques crédibles n’indiquent pas que le virus est sorti d’un laboratoire ».
Pourtant des grands noms de la science, tel le professeur Montagnier Prix Nobel de médecine en 2008, soutiennent que ce virus n’est pas naturel, qu’il a été trafiqué… Une hypothèse balayée d’un revers de main par des gouvernements aux ordres d’un scientifiquement correct lui-même aux ordres de financiers apatrides qui ménagent fidèlement le puissant Dragon chinois, ce modèle économique issu du mariage entre socialisme de marché et marché libéral, donnant naissance à ce « monstre hybride associant un certain capitalisme à l’État communiste » et à une société toujours plus contrôlée par les nouvelles technologies et des citoyens qui restent sous la coupe d’un Etat totalitaire…
Francesca de Villasmundo
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !