« J’ai décidé d’entrer dans le port de Lampedusa. Je sais ce que je risque, mais les 42 naufragés à bord sont épuisés. Je les emmène en lieu sûr. »
A leur arrivée à Lampedusa, tous les membres de l’équipage risquent une dénonciation. Quant à la Sea Watch, elle sera très probablement séquestrée administrativement et dans l’obligation de payer une amende de 50 000 euros. « Et pas seulement la petite orgueilleuse commande qui fait de la politique sur le dos des migrants… » a prévenu Matteo Salvini.
La réaction ferme de l’actuel ministre de l’Intérieur italien engagé dans une politique de limitation de l’immigration-invasion, s’est aussitôt fait sentir : « Personne ne débarque à moins que quelqu’un ne s’occupe de les emmener à Amsterdam, à Berlin ou à Bruxelles. j’en ai plein le c** ! », s’est-il exclamé en dénonçant « une provocation et un acte hostile. L’Italie mérite le respect : nous nous attendons que la Hollande (Sea Watch bat pavillon hollandais) se charge des migrants à bord ».
Les autorités et la police italiennes ont arraisonné le bateau et sont montées à bord dès son entrée dans les eaux territoriales de l’Italie. « J’utiliserai tous les moyens licites pour arrêter ce bateau hors-la-loi, qui met en danger des dizaines de migrants pour un sale jeu politique » a assené Salvini. Du ministère de l’Intérieur est tout de suite arrivé en effet l’interdiction absolue de débarquer :
« Plutôt j’envoie la force publique, a tonné le leader de la Ligue, les droits de mon pays passent avant tout le reste. »
Francesca de Villasmundo
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