Le ministre allemand de l’Intérieur Seehofer se bat pour rejoindre un accord sur les renvois vers l’Italie et la Grèce mais les discussions sont au ralenti.

Horst Sehofer et Matteo Salvini, le ministre italien de l’Intérieur, ne sont pas très éloignés l’un de l’autre politiquement : les deux contraires à l’immigration, les deux décidés à prendre des mesures.

Dommage cependant qu’ils gouvernent deux pays différents et que sur le thème des migrants leurs intérêts respectifs s’affrontent. Car si ni l’Italie ni l’Allemagne ne veulent accueillir plus de clandestins, l’affrontement est inévitable puisque ceux-ci arrivent quand même en Europe : qui va les récupérer ?

Au dernier Conseil de l’UE sur les migrations, l’Italie et de l’Allemagne se sont opposées sur la questions des renvois des migrants qui ont franchi la frontière allemande après avoir été enregistrés en Italie ou en Grèce. Selon le règlement du Traité de Dublin, Rome et Athènes devraient les reprendre en charge et c’est ce que désire Seehofer. C’est ce que conteste l’Italie qui demande plus d’aide et de solidarité de la part des autres pays européens, les clandestins étant des étrangers autant sur son sol que sur celui des autres pays européens. Le ministre allemand a annoncé que si un accord n’est pas trouvé avant fin août sur la question des renvois, il mettra en place son propre plan d’expulsion.

Le fait est que son homologue italien, Salvini, ne veut en aucune manière reprendre les clandestins qui ont quitté l’Italie. Cette dernière en a déjà pris suffisamment estime-t-il. Ce qu’il demande est donc qu’ils soient redistribués et non d’être contraint de leur ouvrir les portes une deuxième fois. Intelligemment, il a également montré la solution au problème :

« Si les Allemands et les Autrichiens au lieu de ne penser qu’à nous renvoyer les migrants nous aidaient à fermer frontières extérieures nous ferions vraiment un pas en avant », a-t-il déclaré.

Cependant aujourd’hui le ministre allemand Seehofer est revenu à la charge en annonçant que son pays n’accueillera pas d’autres clandestins :

« Nous ne pouvons l’accepter. Les Allemands ne comprendraient pas si nous nous mettions à accueillir plus de réfugiés que nous en renvoyons. »

L’ennui est que les Italiens ne comprennent pas pourquoi ce sont eux qui devraient recueillir tous ces « migrants » uniquement parce que ceux-ci ont décidé de débarquer sur leurs côtes qui sont les plus proches de l’Afrique.

Le meilleur moyen de respecter les aspirations de ces deux peuples européens, aspirations partagée d’ailleurs par d’autres en Europe, reste donc la solution de Salvini : fermer les frontières extérieures du Vieux Continent ! Mais cette décision qui serait réellement efficace pour combatte l’invasion migratoire actuelle est si contraire aux intérêts des mondialistes et des financiers qui dirigent l’UE que le ministre allemand, tout opposé à l’immigration qu’il soit, n’ose pas encore l’adopter…

Francesca de Villasmundo

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