Les médias connaissent depuis longtemps ce qui se passe dans la jungle de Calais en matière de « droits de l’homme ». Agressions, prostitution, port d’armes à feu, trafic de stupéfiants, nuisances diverses, atteintes à la propriété des riverains, etc. Avec la complicité du maire, Mme Bouchard, du Parti républicain, Calais est en train de s’assécher sur le plan économique.
Le gouvernement préfère faire arrêter par la police ceux qui protestent contre de tels désordres comme le général Piquemal, plutôt que d’essayer de faire respecter les lois en matière de sécurité.
Or un phénomène nouveau est apparu. Selon le syndicat MGP-Police FO, 25 plaintes de routiers ont été enregistrées. Ceux-ci se font agresser par les migrants, en général sur les aires de repos, les stations-services ou les zones industrielles. Le processus est toujours le même. Un migrant interpelle le routier quand il est hors de son camion pendant qu’il fait son plein d’essence; pendant ce temps un autre migrant lui dérobe ses biens. Plus grave est la menace avec armes. Les vols concernent les portefeuilles, les ordinateurs et tout ce qui est électronique genre téléphones portables et tablettes.
Les routiers se plaignent que la police ne fait rien. Pourtant elle a déjà interpellé en flagrant délit beaucoup de ces voleurs en faisant des « planques ». Mais apparemment, cela ne débouche guère sur des poursuites judiciaires. Le procureur général de Douai dont dépend Calais affirme que « la réponse pénale est ferme et systématique ». Or selon la police « les auteurs sont le plus souvent relâchés avec un rappel à loi… Aucun migrant à ce jour n’a été condamné ».
Ainsi les routiers vivent la peur au ventre. Mais les Calaisiens qui protestent contre cette situation se retrouvent au tribunal en comparution immédiate. Manifestement il y a en France une justice à deux vitesses. L’ombre de Taubira continue de planer sur Calais.
Jean-Pierre Dickès
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