Après les radicaux-chic, les talibans de l’accueil, les humanitaristes immigrationnistes, c’est au tour du pape François de prendre position en faveur de l’ouverture des ports et contre la politique du ministre de l’Intérieur italien.
Ce matin, El papa argentin a célébré une messe pour les migrants à la basilique Saint-Pierre, à l’occasion du 6e anniversaire de sa visite à Lampedusa.
En présence de migrants et réfugiés, mais aussi des sauveteurs et des personnes invitées par la Section “Migrants et Réfugiés” du Dicastère pour le service du développement humain intégral, Jorge Maria Bergoglio a voulu témoigner à nouveau de sa proximité envers ceux qui veulent rejoindre à tout prix les côtes européennes, peu de jours après que le Sea Watch ait forcé le blocus italien en mer Méditerranée. Le Pape a donc, dans son homélie, évoqué à nouveau « les “derniers” qui, chaque jour, crient vers le Seigneur, demandant d’être libérés des maux qui les affligent. Ce sont les derniers abusées et abandonnés qui meurent dans le désert ; ce sont les derniers torturés, maltraités et violentés dans les camps de détention ; ce sont les derniers qui défient les flots d’une mer impétueuse ; ce sont les derniers abandonnés dans des camps pour un accueil trop long pour être appelé provisoire ».
A tous ceux qui préfèrent l’autre lointain au prochain le plus proche, Salvini a rétorqué :
« La gauche a trouvé son héroïne, cette fois-ci en Allemagne. Je la leur laisse bien volontiers. Moi je continue à défendre l’Italie et les Italiens. »
Francesca de Villasmundo
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