Récemment, l’‘éminent’ prélat, proche du pape argentin, a émis des déclarations en faveur de l’avortement. Au cours d’une émission télévisée sur une chaine d’Etat italienne, Rai 3, Mgr Paglia a déclaré que la loi italienne 194 sur l’avortement serait « un pilier de notre vie sociale ». Après des circonvolutions tendant à expliquer qu’il faut favoriser la natalité pour le pays, lorsque la présentatrice lui demande si donc pour lui la loi n’est pas en discussion puisque c’est un « pilier de la vie sociale » italienne, Mgr Paglia répond, visiblement apeuré :
« Mais bien entendu que non, absolument non ».
Un moment de gêne… le président d’une Académie pontificale censée défendre la vie qui défend la culture de mort.
Comme l’analyse le quotidien italien conservateur La Nouva Bussola Quotidiana :
« ce ne sont pas des sorties impromptues, il y a plutôt une volonté précise de transformer toute la doctrine morale de l’Église. Et Monseigneur Paglia ne fait qu’accomplir la tâche qui lui est confiée. »
« Depuis que Mgr Paglia est à la tête de l’Académie pontificale pour la vie et, surtout, depuis qu’il est à la tête du nouvel Institut Jean-Paul II, désormais appelé « pour les sciences du mariage et de la famille », ses interventions sont innombrables, contrastant avec la doctrine traditionnelle de l’Église et ses machinations, (…), les nominations ad hoc tant à l’Académie qu’à l’Institut, jusqu’aux misérables tweets ensuite retirés. Traditionnel, comme nous le savons, ne signifie pas « ancien » ou « obsolète », mais toujours vivant car c’est toujours le même.
« Si Monseigneur Vincenzo Paglia y a été placé et s’il y est maintenu, c’est qu’il a été décidé de transformer toute la doctrine morale de l’Église, y compris sa Doctrine sociale. Aucune correction de trajectoire ne lui sera demandée ou encore moins aucune démission » conclut le quotidien italien.
Après avoir détruit pas à pas, depuis le funeste concile Vatican II, la doctrine catholique pour changer la foi, la nouvelle Eglise conciliaire s’est attelée à la destruction de la morale catholique, ce qui est logique, tout étant relié.
Mgr Lefebvre disait déjà à son époque :
« A quelle Église avons-nous affaire ? Si j’ai affaire à l’Église catholique, ou si j’ai affaire à une autre Église, à une Contre-Église [17], à une contrefaçon de l’Église ? Or je crois, sincèrement, que nous avons affaire à une contrefaçon de l’Église et non pas à l’Église catholique. Ils n’enseignent plus la foi catholique. Ils enseignent autre chose, ils entraînent l’Église dans autre chose que l’Église catholique. Ce n’est plus l’Église catholique. Ils sont assis sur le siège de leurs prédécesseurs…, mais ils ne continuent pas leurs prédécesseurs. Ils n’ont plus la même foi, ni la même doctrine, ni la même morale que leurs prédécesseurs. Alors ce n’est plus possible. »
Sous le pontificat de François cette destruction n’a fait que s’accélérer. Mgr Paglia, l’homme de main d’El papa, est aussi le pion qui fait avancer les manœuvres de la franc-maçonnerie contre l’Eglise catholique : « Nous devons faire l’éducation immorale de l’Église et arriver, par de petits moyens bien gradués, au triomphe de l’idée révolutionnaire par un pape. Dans ce projet qui m’a toujours semblé un calcul surhumain, nous marchons encore en tâtonnant » lit-on dans une lettre de Nubius à Volpe (noms codés pour garder le secret qui est de règle en franc-maçonnerie), du 3 avril 1824.
Ce n’est plus possible : nullam partem avec cette Contre-Eglise !
Francesca de Villasmundo
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