Mgr Stephen Lowe est un évêque de Nouvelle-Zélande bien mondain ! Après avoir affirmé, lors d’une table ronde au Festival des jeunes catholiques de Aotearoa, que « l’Église » est en train de vivre « un changement galiléen » au sujet de l’homosexualité, il a également déclaré :
« Je pense que les jeunes sont des prophètes de l’Église. Ils ont toujours quelque chose à dire à l’Église. Et voici le résultat. Les jeunes veulent que l’Église soit toujours plus ouverte envers les personnes Lgbt. »
Et il a ajouté :
« La psychologie est toute ouverte sur le débat, mais l’Église doit se confronter avec la science et avec l’expérience des couples de même sexe. »
Quel renversement des valeurs. La base du “peuple de Dieu” chère au pape François fait la loi ! Ce ne sont plus les jeunes qui doivent écouter la Parole de Dieu qui s’exprime depuis deux mille ans à travers les vérités immuables que le Christ nous a révélées et qu’Il nous enseigne par son Église catholique, mais c’est le Dieu Tout-Puissant et Créateur de toutes choses qui doit se plier, sous les injonctions d’une Église conciliaire en rupture de Tradition, aux modes anti-naturelles et transhumanistes d’une société pervertie !
Mgr Lefebvre avait bien raison de déclarer fermement après le vent de folie révolutionnaire qui souffla au concile Vatican II et qui souffle encore :
« C’est une preuve de plus que cette nouvelle Église, qu’ils ont désormais qualifiée eux-mêmes de “conciliaire”, se détruit elle-même (expression employée par Mgr Benelli lui-même dans sa lettre du 25 juin 1976). » « L’Église qui affirme de pareilles erreurs est à la fois schismatique et hérétique. Cette Église conciliaire n’est donc pas catholique. Dans la mesure où le Pape, les évêques, prêtres et fidèles, adhèrent à cette nouvelle Église, ils se séparent de l’Église catholique. L’Église d’aujourd’hui n’est la véritable Église que dans la mesure où elle continue et fait corps avec l’Église d’hier et de toujours. La norme de la foi catholique, c’est la Tradition. La demande de S. Exc. Mgr Benelli est donc éclairante : soumission à l’Église conciliaire, à l’Église de Vatican Il, à l’Église schismatique. » (Quelques réflexions à propos de la “suspens a divinis”, 29 juillet 1976).
Deux autres évêques ont été dans le même sens que Mgr Lowe :
« C’est notre devoir faire sentir aux personnes Lgbt qu’elles sont les bienvenues. Ce sont des personnes splendides mais elles se sentent refuser par l’Église »
a déclaré l’évêque Patrick Dunn de Auckland. Le cardinal John Dew de Wellington lui a fait écho :
« Le pape François dit que nous, nous ne devons pas condamner les personnes qui se trouvent dans cette situation. Nous devons cheminer avec eux et nous assurer qu’ils connaissent les enseignements de l’Église pour leur permettre d’opérer des choix sages et informés. En outre si une personne se trouve dans une situation difficile ou dans une situation contraire aux enseignements de l’Église, nous devons l’écouter, l’accompagner, l’aider à comprendre. Et même si elle ne comprendra pas tout, nous ne la renverrons pas de toute façon. »
Même si le prélat John Drew a rappelé qu’il faut éclairer les personnes homosexuelles sur l’enseignement de l’Église, aucun de ces trois messeigneurs ne s’est aventuré à évoquer la condamnation formelle de l’homosexualité par l’Église catholique et les péchés mortels qui résultent d’une conduite homosexuelle. Bien au contraire, à les entendre, l’Église doit s’ouvrir toujours plus aux couples homosexuels…
A ce ‘toujours plus’ fait pendant un ‘plus que jamais’ : plus que jamais ce genre d’ecclésiastiques conciliaires qui s’appuient sur le pape François se séparent de l’Église catholique !
Francesca de Villasmundo
https://www.nzcatholic.org.nz/2017/12/21/bishops-banter-young-people/
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