Mgr Athanasius Schneider revient sur le scandaleux Synode sur la famille avec des paroles vigoureuses loin de la mollesse de ceux qui devraient être le plus en pointe et de la compromission de la majorité de ses confrères dans l’épiscopat. Mgr Athanasius Schneider, est né le 7 avril 1961 à Tokmok en république socialiste soviétique de Kirghizie, est l’évêque auxiliaire de l’archidiocèse catholique d’Astana au Kazakhstan.
L’entretien est à lire en intégralité ici.
Ce document demeurera pour les futures générations et pour les historiens une tache qui salit l’honneur du Siège Apostolique. [… ]
La tentative de mettre au vote la vérité divine et la parole de Dieu est indigne de ceux qui en tant que représentant du magistère se doivent de transmettre avec zèle les règles bonnes et fidèles (cf. Math. 24, 45) du Dépôt de la Révélation.
En admettant les « divorcés remariés » à la Sainte Communion, ces évêques établissent de leur propre chef une nouvelle tradition et transgressent par là le décalogue ainsi que le Christ le reprocha aux pharisiens et aux scribes (cf. Math. 15:3). Et ce qui constitue une circonstance aggravante est le fait que ces évêques s’efforcent de légitimer leur infidélité aux paroles du Christ avec des arguments tels que la « nécessité pastorale », la « miséricorde », l' »ouverture au St Esprit ». De plus, ils n’ont pas peur et n’ont aucun scrupule de pervertir d’une manière gnostique la véritable signification de ces mots en traitant au même moment ceux qui s’opposent à eux et défendent l’immuable commandement divin et la véritable tradition révélée, de rigides, scrupuleux, ou traditionalistes. Durant la grande crise arienne du IVème siècle les défenseurs de la divinité du Fils de Dieu furent aussi appelé « intransigeants » et « traditionalistes ». St Athanase a même été excommunié par le pape Libère et le pape justifia ceci avec l’argument qu’Athanase n’était pas en communion avec les évêques orientaux qui étaient pour la plupart hérétiques ou semi-hérétiques. St Basile-le-Grand déclara dans ce contexte : « Un seul péché est aujourd’hui sévèrement puni : l’observance attentive des traditions de nos Pères. Pour cette raison les bons sont rejetés et conduits au désert. (Ep. 243)
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La Relatio finale du synode contient malheureusement le paragraphe avec le vote concernant la distribution de la Ste Communion aux « divorcés remariés ». Bien que cette proposition n’eût pas obtenu les deux tiers des voix requises il demeure néanmoins le fait inquiétant et inouï que la majorité absolue des évêques présents a voté en faveur de la distribution de la Sainte Communion aux « divorcés remariés » ; c’est là un triste reflet de la qualité spirituelle de l’épiscopat catholique contemporain.De plus, il est triste que ce paragraphe qui n’a pas obtenu l’approbation de la majorité requise, demeure néanmoins dans le texte final de la Relatio et sera donc envoyé à tous les diocèses pour une discussion supplémentaire. Cela fera certainement croître la présente confusion doctrinale parmi les prêtres et les fidèles selon laquelle les commandements divins, les enseignements du Christ et ceux de l’apôtre Paul sont soumis à l’arbitraire des groupes de pression.
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Les livres de Mgr Schneider en diffusion sur Livres en Famille : http://livresenfamille.fr/index.php?s=athanasi
Mgr Schneider est certainement parmi tous les évêques actuels l’un des plus fidèles à la doctrine catholique et l’un des plus lucides. Mais il lui faut encore faire un effort supplémentaire parce qu’un aspect semble lui échapper: tous les vices actuels de l’Eglise conciliaire (l’Eglise, Elle, est parfaite!) reposent sur la rupture de la Tradition par le Concile Vatican II. Tant qu’il ne dénoncera pas la source du problème, comme étant la source des dérives actuelles, il se battra contre des moulins à vent.
Le synode de la Famille n’est qu’une conséquence supplémentaire de la trahison de la Tradition bimillénaire au Concile Vatican II. Tout comme les canonisations et béatifications honteuses des papes conciliaires, tout comme les Rencontres d’Assise, la nouvelle messe etc.
Tant qu’on ne remontera pas à la sources de toutes les dérives, pour l’éliminer, celles-ci continueront et s’accentueront.
« tous les vices actuels de l’Eglise conciliaire (l’Eglise, Elle, est parfaite!) reposent sur la rupture de la Tradition par le Concile Vatican II. »
sorry to write in english, but i’m not able to write in french.
In fact, there really is this understanding of the council as a rupture with tradition. But, this isn’t the way the church should understand it, Pope Benedect XVI said that this understanding was created by the misinterpretation of what the council said; so, there is a hugely poor understanding of what the council really said; and, this poor understanding leads to errors, leads to modernisme. The Council should be interpretated as a continuation of what the Tradition teaches; so, as Benedict XVI said, the hermeneutic of continuity is the write way to read the Council; in other words, we should read the Council texts in the continuation of tradition, so, there’s a need of a correct interpretation of the Council texts. The Council cannot have made a rupture with the past, because it is the Church of Christ and, in the Church there can be no rupture. Obviously there are some parts of the texts written in the Council that need a clarification(some parts are dubious, not clear enough, others need real correction), it obviously contributed to create the confusion we see today in the Church, but, even so, it still is the Church of Christ, and Christ will rescue His Church.
The synod is the presentation of the huge crisis and confusion that is nowadays inside the Church, many Bishops and Cardinals lost the Hope, exactly because they lost the Faith. They defend their position in the name of « mercy », but they are betraying Our Lord Jesus Christ. But I don’t fear a greater crisis than what we see today, I don’t fear the corruption of men, I don’t fear whatever terrible things happen to our beloved mother Church; cause I know that all confusion, every suffering, every evil will only serve to purify the Church, so, after all this suffering, the Church can rise stronger, more pure, as the Bride Christ deserves.
« The synod is the presentation of the huge crisis and confusion that is nowadays inside the Church, many Bishops and Cardinals lost the Hope, exactly because they lost the Faith. »
Le concile Vatican II a semé la confusion, mais il a fait davantage encore, il a semé l’hérésie. La conception de la liberté religieuse de Vatican II est une hérésie. La liberté religieuse met sur le même niveau la vérité et le mensonge, le vrai et le faux. Ce n’est pas admissible. De là viennent toutes les dérives que nous connaissons depuis.
L’herméneutique de la continuité défendue par Benoît XVI n’est possible qu’avec sa conception moderniste de la Tradition. Mais le modernisme est une grave hérésie. C’est l’égoût collecteur de toutes les hérésie selon Pie X.
Benoît a voulu faire une chose impossible: mélanger les contraires.
Pour purifier l’Eglise il faut un concile qui rétablisse la Tradition en effaçant les hérésies introduite par Vatican II. Mgr Schneider avait dit dans une interview, fort justement, qu’il existait de fait une rupture au sein de l’Eglise entre ceux qui s’appuient sur la Tradition et les modernistes. Elle n’est pas encore manifeste, mais elle existe. Il faudra que les vrais catholiques, c’est-à-dire, ceux qui s’appuient sur la Tradition, dénonce la cause de la rupture et qu’ils en tirent les conclusions, comme l’a fait en son temps Mgr Lefebvre.