Ce vendredi 2 octobre, Emmanuel Macron, président de la République, a déclaré, que l’instruction scolaire à domicile serait, à partir de la rentrée 2021, «strictement limitée, notamment aux impératifs de santé», et que «l’instruction à l’école» serait rendue «obligatoire» dès l’âge de trois ans.
Ce faisant, sous prétexte de lutter contre «les séparatismes», il déclare la guerre à tous ceux dont la religion n’est pas la laïcité maçonnique.
Le plan présenté par Emmanuel Macron est tout simplement la mise en application du projet des loges maçonniques dont l’ex-ministre de l’éducation nationale Vincent Peillon, lui-même franc-maçon, avait décrit la teneur dans son livre Une religion pour la République (Seuil, 2010).
«La laïcité française, son ancrage premier dans l’école, est l’effet d’un mouvement entamé en 1789, celui de la recherche permanente, incessante, obstinée de la religion qui pourra réaliser la Révolution comme promesse politique, morale, sociale, spirituelle. Il faut pour cela une religion universelle : ce sera la laïcité. Il lui faut aussi son temple ou son église : ce sera l’école. Enfin, il lui faut son nouveau clergé : ce seront les hussards noirs de la République. », écrivait Vincent Peillon.
«Toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l’Eglise», poursuivait Peillon.
«Dans nos valeurs, l’Education vise à arracher les enfants aux déterminismes sociaux et religieux», avait à son tour prévenu Christiane Taubira à l’Assemblée Nationale le 3 février 2013.
C’était annoncé, Emmanuel Macron veut le réaliser.
Aujourd’hui, Emmanuel Macron veut s’emparer des plus de 50.000 enfants qui suivent l’instruction à domicile.
Demain, il cherchera à s’emparer des enfants scolarisés dans les écoles hors contrat. Emmanuel Macron a ainsi annoncé que les écoles hors contrat seraient davantage contrôlées notamment à propos du «parcours des personnels», du «contenu pédagogique des enseignements» et de «l’origine des financements». Emmanuel Macron s’est d’ailleurs dit conscient du risque de «réveiller des passions que notre pays a pu connaître»
Le président de la République l’a affirmé, il ne veut plus d’enfants «totalement hors système».
Pour faire avaler plus facilement ce projet aux Français, Emmanuel Macron a habillé son plan d’un emballage : la lutte contre l’islamisme. La méthode est hélas habile afin de camoufler les véritables enjeux de ce projet.
Emmanuel Macron a tout de même reconnu qu’il s’agissait là «sans doute» d’une des décisions «les plus radicales depuis les lois de 1882 et celle assurant la mixité scolaire entre garçons et filles en 1969».
Le projet de loi sera débattu en Conseil des ministres le 9 décembre.
CIVITAS promet une mobilisation totale de ses forces contre ce projet de loi scandaleux et inacceptable.
Dans les heures et les jours qui viennent, nous vous avertirons de différentes initiatives en ce sens.
Alain Escada,
président de CIVITAS
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