Le matelas pneumatique en guise d’autel et le maillot de bain pour remplacer l’étole durant la ‘messe’ en mer devant la plage de Crotone en Italie ont suscité de nombreuses réactions hostiles de fidèles catholiques heurtés par une telle indécence et, ce qui est plus surprenant, l’attention de la justice.
Le parquet de Crotone a décidé de lancer « une enquête pour ‘offense à une confession religieuse’ concernant l’épisode d’une prétendue célébration religieuse tenue en mer devant la plage de la ville et dont des images ont été diffusées dans les médias. Les investigations ont été déléguées à la Division des Enquêtes Générales et des Opérations Spéciales de Crotone ».
L’art. 403 du Code pénal italien précise que « quiconque offense publiquement une confession religieuse, en insultant ceux qui la professent, est puni d’une amende de 1 000 € à 5 000 € ». Le « quiconque » en l’occurrence, et c’est ce qui rend l’affaire d’autant plus scandaleuse et offensante, est le prêtre, don Mattia Bernasconi.
Si le diocèse de Crotone a émis quelques minces réserves, formulées de manière très civile, au sujet de cette ‘messe’ célébrée sur un matelas pneumatique devant des fidèles en maillot de bain par un prêtre tout autant dévêtu, Don Bernasconi qui n’a pas été spécialement condamné par l’Eglise officielle pour son ‘innovation’ liturgique, la laïque justice italienne prend les choses plus au sérieux. Et y voit, fort justement, une « offense » publique envers la religion catholique.
On vit décidément une époque renversante !
Francesca de Villasmundo
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