La faute des ouailles et du clergé mis au banc des accusés : avoir assisté et participé à une messe « sans gestes barrières ». La paroisse Saint-Eugène-Sainte-Cécile assure cependant « qu’il y avait 280 personnes pour une capacité de 600 personnes ».
« Le diocèse de Paris, écrit Le Parisien, s’est dit ‘’stupéfait’’ mardi », en découvrant qu’une telle messe avait eu lieu. « Nous sommes stupéfaits devant le non-respect évident des consignes essentielles de distanciation, de port de masque, et nous désolidarisons de tout comportement non respectueux d’une situation sanitaire difficile », a réagi la directrice de la communication du diocèse Karine Dalle.
« Malheureusement, les vidéos sont sans appel, poursuit-elle. On voit un nombre important de personnes sans masque et sans distanciation sociale. Nous le condamnons sans équivoque. L’immense majorité des paroisses de Paris respectent heureusement les nombreuses consignes sanitaires, depuis plusieurs mois ».
Infatué par sa mission de délateur, le journal mainstream continue :
« Prêtres, curés et fidèles serrés les uns contre les autres, sans masque, un prêtre qui donne l’hostie directement dans la bouche des communiants : les images d’une vidéo postée sur YouTube, diffusées par notre journal, sont sans appel. Samedi 3 avril, une messe de Pâques de quatre heures, célébrée en l’église Saint-Eugène-Sainte-Cécile à Paris (9e), s’est tenue sans aucun respect des règles sanitaires. Dans l’église, les croyants, pour beaucoup visiblement âgés, se tiennent les uns à côté des autres, sans tenir compte de la distanciation physique de deux mètres.
« J’ai un peu halluciné en assistant à cette messe », raconte Étienne au Parisien. Il venait assister à un baptême dans l’église « pleine à craquer ». « Il y avait très de peu de personnes portant le masque, même les prêtres n’en avaient pas. À aucun moment les gestes barrière n’ont été respectés ».
« C’est évidemment absolument inadmissible », a déclaré sur France Info, Marlène Schiappa, la ministre déléguée à la citoyenneté, qui est l’hôpital qui se moque de la charité.
Cette affaire en effet tombe fort à propos pour le gouvernement jupitérien : les projecteurs médiatiques, centrés sur les méchants cathos qui « mettent la vie d’autrui en danger », sont ainsi détournés des dîners huppés de l’inverti, ami de Brigitte, Pierre-Jean Chalençon, auxquels se pressent, sans masque et sans les fameux « gestes barrières », ministres, establishment parisien, vieilles canailles, faux altruistes et vrais hypocrites.
Francesca de Villasmundo
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