Saint Paul de Constantinople, Evêque et Martyr, sept juin
Plusieurs fois chassé de son siège par les ariens, à cause de la foi catholique, puis rétabli par le pontife romain Jules Ier, il fut enfin relégué par Constance, empereur arien, à Cucuse, petite ville de Cappadoce.

De la férie : messe du premier dimanche après la Pentecôte

Sanctoral

Saint Paul de Constantinople, Evêque et Martyr

Paul est né à Thessalonique en Grèce, à une date non déterminée. Il est nommé prêtre à Constantinople, puis devient le secrétaire de l’évêque Alexandre à Constantinople. Avant de mourir en 337, Alexandre le nomme comme son successeur. Mais l’empereur Constance II (337-361) est arien et refuse de reconnaître que le Christ est « vrai Dieu et vrai homme ». Il s’oppose alors théologiquement à son évêque qui reste fidèle « à la foi du Concile de Nicée ». Les évêques partisans de l’arianisme, soutenus par l’empereur, obtiennent son bannissement de l’empire. Paul se réfugie auprès du Pape à Rome, qui le soutient dans sa défense de la foi promulguée lors du Concile de Nicée. Paul retrouve à Rome Athanase d’Alexandrie, lui aussi exilé pour la même raison. À la mort d’Eusèbe de Nicomédie (évêque arien nommé à sa place) en 341, Paul rentre à Constantinople pour reprendre son siège épiscopal. Une fois rentré, Paul « réconforte les chrétiens fidèles et malmenés par les ariens ». Ce qui lui vaut un second bannissement et exil. Il rentre à Constantinople en 342. Mais une émeute éclate entre les chrétiens orthodoxes et les ariens. Soutenant ces derniers, l’empereur exile Paul à Singara en Mésopotamie. Paul fait plusieurs tentatives de retour à son siège épiscopal, en particulier en 343 à l’occasion du concile de Sardique, mais il est bloqué par l’empereur qui l’exile à nouveau à Émèse en Syrie. Finalement, l’empereur exile l’évêque à Cucuse en Cappadoce où ses gardiens l’épuisent en le faisant souffrir de la faim avant de l’étrangler durant un office religieux (à l’aide de son pallium) vers 351. En 381, l’empereur Théodose le Grand rapatrie solennellement les reliques de « saint Paul de Constantinople » de Cucuse à Constantinople. En 1326, les reliques du saint sont transférées à Venise. Paul de Constantinople est fêté comme saint et martyr.

Bienheureuse Humiliana de Cerchi, Veuve, Tertiaire franciscaine, sept juin
Elle ne quittait cette solitude que pour assister à la messe ou aller visiter les pauvres et les malades.

Bienheureuse Humiliana de Cerchi, Veuve, Tertiaire franciscaine

Umiliana de Cerchi est née à Florence en 1219 dans une maison noble de l’éminent marchand Ulivieri de Cerchi. Son père avait six filles – dont elle – et douze fils. Sa mère est morte quand elle était enfant.  Dans son enfance, elle était encline à entreprendre des initiatives caritatives qui cherchaient à bénéficier aux pauvres et aux malades et ceux qui la connaissaient le mieux étaient fermement convaincus qu’elle était appelée au service de Dieu plutôt qu’à celui du monde. Son père ambitieux visait cependant des alliances politiques et l’augmentation de la réputation de son nom et la promit ainsi en mariage au noble Bonaguisi en 1235. Umiliana se soumit à ce désir et l’épousa bien qu’il était avare et la traitait souvent comme une simple servante et elle ripostait avec un esprit de douceur et de patience. En secret, elle distribuait de la nourriture et des vêtements aux pauvres. Elle eut deux filles. Son mari est tombé malade en 1240 et c’est elle qui l’a soigné avant sa mort, date à laquelle elle a cédé toute sa fortune à ses proches à la condition que ses proches dédommagent les injustices de son défunt mari. Umiliana s’est retirée chez son père et elle s’est enfuie plus tard lorsqu’il a tenté à plusieurs reprises de la faire contracter un deuxième mariage. La veuve devint bientôt membre profès du Tiers-Ordre de Saint François (au couvent de San Pietro à Monticelli) et mena désormais une vie austère de solitude. Elle ne quittait cette solitude que pour assister à la messe ou aller visiter les pauvres et les malades. Cela a frustré et même mis en colère son père qui a décidé de la priver de tout ce qu’elle possédait encore et il a réussi à le faire. Son confesseur était le prêtre Michèle Alberti. Umiliana n’avait pas honte de sortir mendier bien qu’elle n’ait jamais utilisé l’aumône pour elle-même et les ait plutôt distribuées aux pauvres. À une occasion, elle a supplié le Seigneur de transférer à elle-même la douleur intense d’une personne malade et elle a ensuite été confinée dans son lit lorsque le Seigneur est apparu et l’a rendue à la santé avec le signe de la croix. Elle assistait fréquemment à la messe à l’église Saint-Martin et elle jeûnait lors des fêtes liturgiques vitales ainsi que pendant le Carême et l’Avent. Son frère Arrigo est devenu plus tard un franciscain de troisième ordre suivant l’exemple de sa soeur. Umiliana est tombée malade et elle savait que sa fin était proche. Son confesseur était à son chevet lorsqu’elle mourut à l’aube du 19 mai 1246, un samedi. Le Pape Innocent XII, le 24 juillet 1694, a publié un décret approuvant sa béatification formelle.

Martyrologe

A Constantinople, l’anniversaire de saint Paul, évêque de cette ville. Plusieurs fois chassé de son siège par les ariens, à cause de la foi catholique, puis rétabli par le pontife romain Jules Ier, il fut enfin relégué par Constance, empereur arien, à Cucuse, petite ville de Cappadoce; là, les manœuvres cruelles des ariens le firent étrangler et il entra ainsi au royaume des cieux. Sous l’empereur Théodose, son corps fut transféré avec les plus grands honneurs à Constantinople.

A Cordoue, en Espagne, les saints moines et martyrs Pierre prêtre, Wallabonse diacre, Sabinien, Vistremond, Havence et Jérémie. Ils furent égorgés pour le Christ pendant la persécution arabe.

A Hermopolis, en Egypte, saint Lycarion martyr. Roué de coups, fouetté avec des verges de fer rougies au feu et horriblement tourmenté de diverses autres manières, il consomma enfin son martyre par le glaive.

A Plaisance, saint Antoine Marie Gianelli, évêque de Bobbio, fondateur de la Congrégation des Filles de la très Sainte Marie dell’Horto. Le pape Pie XII l’a inscrit parmi les saints habitants du Ciel.

En Angleterre, saint Robert abbé, de l’Ordre de Citeaux.

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