Sanctoral
Saint Félix de Valois, Confesseur
Saint Félix de Valois, né en 1127, institua avec saint Jean de Matha l’Ordre des Trinitaires pour le rachat des captifs. La prière des Heures raconte quelques traits merveilleux de sa vie : Arrivé à l’âge de l’adolescence, il se dépouilla plus d’une fois de ses vêtements pour couvrir les indigents. Il demanda à son oncle, le comte Thibaut de Blois, la grâce d’un homicide condamné à mort, lui prédisant que ce meurtrier mènerait bientôt une vie pleine de vertus, ce que l’événement confirma.
Plus tard, il se rendit à Rome, sur l’inspiration d’un ange, avec saint Jean de Matha, pour demander au pape la permission de fonder un Ordre. Le pape Innocent III reçut de Dieu pendant la messe une révélation concernant l’Ordre de la rédemption des captifs, et Félix fut, ainsi que ses compagnons, revêtu par le pape lui-même de la robe blanche portant une croix de deux couleurs, costume sous lequel l’ange lui était apparu. Le pape ajouta que cet Ordre, en raison des trois couleurs de son costume, devrait porter le nom de la Très Sainte Trinité. Dans le monastère de Cerfroid, nouvellement fondé, Félix fut honoré d’une apparition de la Très Sainte Vierge.
Pendant la nuit précédant la fête de la Nativité, par une permission de Dieu, tous les frères de l’Ordre étaient demeurés endormis à l’heure de Matines, de sorte que, seul, il se trouvait au cœur. Alors il aperçut au milieu du chœur la Sainte Vierge, portant le costume des Trinitaires avec la croix et accompagnée d’une nombreuse phalange d’anges vêtus du même costume. Félix chanta en union avec eux et sous la direction de Marie l’office liturgique. Comme s’il était arraché aux chants d’ici-bas pour être transporté dans le chœur des bienheureux, il fut averti par un ange de sa mort prochaine. Il exhorta alors les siens à une constante charité envers les pauvres et les captifs et mourut le 4 novembre 1212, chargé d’ans et de mérites. Son culte fut reconnu en 1666 par Alexandre VII qui l’inscrivit au martyrologe en 1671. Sa fête fut instituée en 1694 par Innocent XII comme double.
Martyrologe
Saint Félix de Valois, prêtre et confesseur, fondateur de l’Ordre de la très sainte Trinité pour le rachat des captifs. Il s’endormit dans le Seigneur la veille des nones de novembre (4 novembre).
En Perse, la passion de saint Nersès évêque et de ses compagnons.
A Messine, en Sicile, les saints martyrs Ampèle et Caïus.
A Turin, les saints martyrs Octave, Soluteur et Adventeur, soldats de la légion thébaine. Par an courageux combat, sous l’empereur Maximien, ils méritèrent la couronne du martyre.
A Césarée de Palestine, saint Agape martyr. Il fut condamné aux bêtes sous l’empereur Galère Maximien; mais celles-ci ne lui ayant fait aucun mal, on le jeta à la mer des pierres aux pieds.
A Dorostore, en Mésie inférieure, saint Dase martyr. Ne voulant pas consentir aux impudicités qui accompagnaient la fête de Saturne, il fut mis à mort sous le préfet Bassus.
A Nicée, en Bithynie, les saints martyrs Eustache, Thespèse et Anatole, durant la persécution de Maximien.
A Héraclée, en Thrace, les saints Bassus, Denis, Agapit et quarante autres martyrs.
En Angleterre, saint Edmond, roi et martyr.
A Constantinople, saint Grégoire le Décapolite, qui souffrit beaucoup pour le culte des saintes images.
A Milan, l’évêque saint Bénigne qui, durant les grands troubles causés par l’irruption des Barbares, gouverna son église avec une constance et un dévouement sans réserve.
A Chalon-sur-Saône, en France, saint Silvestre évêque. Plein de jours et de vertus, il alla vers le Seigneur dans la quarante-deuxième année de son sacerdoce.
A Vérone, saint Simplice, évêque et confesseur.
A Hildesheim, en Saxe, saint Bernward, évêque et confesseur. Il a été inscrit au nombre des saints par le pape Célestin III.
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