Les motifs sont toujours les mêmes : abus des lieux et non respect des normes de sécurité à l’intérieur des locaux. Des telles salles de prières, à Rome, il y en a environ 52 ! Maquillées en centres culturels islamistes, ce sont des vrais mosquées, érigées dans des garages, des caves ou des anciens magasins, qui chaque vendredi accueillent des centaines de fidèles.
De Tor Piganttara, quartier Est de la périphérie de Rome, où se trouve un autre de ces faux centres culturels islamiques, vraies salles de prières, et où la moitié des habitants sont musulmans, monte la protestation islamique contre ces fermetures de mosquées. Les musulmans vivant à Rome ont annoncé une nouvelle mobilisation.
« Une salle de prière ne peut être fermée pour un problème d’urbanisme. Prier est un de nos droits fondamentaux et si on insiste à fermer nos mosquées, nous continuerons à prier dans la rue » explique Bachcu, président de l’association Duhuumchatu et organisateur de la manifestation au Colisée. Qui lance une menace à peine voilée : vendredi prochain, des centaines de musulmans romains descendront à nouveau dans la rue pour prier tournés vers La Mecque.
« Le 11 novembre, nous prierons dans le quartier des Prati. » Les jeunes islamistes de la seconde génération confie-t-il « eux voulaient aller prier Allahu Akbar dans toute la ville, au Vatican, sur les places, ou devant les églises, pour provoquer. A la fin nous avons réussi à les arrêter, mais si de telles initiatives ont lieu, que pouvons-nous faire ? »
A ce musulman orgueilleux et menaçant et à ses compagnons tout aussi arrogants, on a envie de demander : quand est-ce que des catholiques à La Mecque auront-ils le droit de prier en direction de Saint Pierre, sans risquer de se faire égorger ou décapiter ?
Francesca de Villasmundo
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