Comme le devoir mémoire, surtout à quelques heures d’un scrutin présidentiel serré, ne peut pas faire de mal, nos confrères de Jeune Nation ont publié le 17 avril un excellent rappel d’un événement datant de novembre 2014 et montrant le sectarisme du Front de Gauche.
Jean-Luc Mélenchon en serre de rage ses petits poings en hurlant « No Pasaran ! ». Le motif de son courroux ? Un simple jeu vidéo, le 5e opus et 8e version d’ Assassin’s Creed Unity, présenté ainsi par l’historien ayant collaboré à sa réalisation :
« Un Robespierre maladif et sanguinaire, un marquis de Sade travesti, une foule inquiétante et prête à tous les excès… Mais aussi des rues de Paris empuanties par les petits métiers, encombrées de carrosses et de colporteurs en tous genres, mal éclairées, résonnant des cris des vendeurs ambulants… Le dernier opus de la série Assassin’s Creed, Unity, sorti en novembre 2014, s’empare sans scrupules de ce chapitre sacralisé de notre roman national qu’est la Révolution. Faut-il suivre ceux qui dénoncent une entreprise réactionnaire ou, comme d’autres, refuser simplement de la prendre au sérieux ? Et si nous faisions l’effort de ne pas circonscrire l’histoire au seul discours académique, ni même aux tableaux, aux romans ou aux films qui l’ont illustrée ? Si nous acceptions de l’envisager comme une matière vivante dans laquelle chacun peut puiser à sa guise ? Et de considérer le jeu vidéo comme ce qu’il est peut-être : un livre d’images qui nous permettrait, avec ses lacunes, ses points de vue et ses perspectives brisées, d’entrer de plain-pied dans une réalité disparue ? Une façon de « faire de l’histoire » certes déconcertante, mais qui séduit aujourd’hui de par le monde des millions de personnes… »
Le jeu ne cache rien des crimes de la Révolution et cela met en transe le sinistre Mélenchon et son principal sbire, Alexis Corbière, dont les écrits laissent à penser qu’il pourrait être le Beria de Stalenchon… « Le dénigrement de la grande Révolution est une sale besogne pour instiller davantage de dégoût de soi et de déclinisme aux Français. Je suis écœuré par cette propagande. Si l’on continue comme ça, il ne restera plus aucune identité commune possible aux Français à part la religion et la couleur de peau » éructe notre Maduro sans moustache. Son bras droit (ou plutôt gauche) de rajouter :
« Je déplore et condamne fermement la bande annonce accompagnant le jeu Assasin’s Creed Unity que j’ai trouvé sur internet. Elle reprend à son compte tous les poncifs contre-révolutionnaires forgés depuis plus deux siècles. Le Peuple de Paris est présenté pour une cohorte brutale et sanguinaire, c’est lui qui produit la violence, toujours lui qui de façon aveugle fait couler le sang, notamment du bon roi débonnaire. Comme de coutume, la caricature la bestiale concerne Maximilien Robespierre qui est présenté comme “bien plus dangereux que n’importe quel roi”, “des familles entières furent détruites à cause de Robespierre”, cette vidéo va même jusqu’à affirmer qu’avec lui “il y eut des centaines de milliers de morts et des rues entières remplies de sang ».
Pour la petite histoire, qui est le conseiller historique du jeu ? Jean-Clément Martin, membre des Amis de Robespierre et négationniste du génocide vendéen, et que Reynald Sécher avait taillé en pièces.
Une chose est sûre, c’est que la Révolution française a été la mère de l’URSS et la grand-mère de Daech. Le sociologue Jules Monnerot avait montré combien l’islam et le communisme avaient une structure similaire. Quand on regarde Daech, c’est la transposition de la révolution françaises : têtes coupées, mises en scènes macabres, génocide des chrétiens, proclamation d’une société nouvelle, destruction du patrimoine architectural au titre d’un passé dont on doit faire table rase, embrigadement de la totalité de la population, pillage des zones conquises, impérialisme visant à agresser les nations voisines et tentatives de répandre la peste idéologique par l’utilisation de mercenaires étrangers. Il est d’ailleurs tout à fait symptomatique et pas du tout un hasard que des alliances islamistes-gauchistes , tant dans le domaine politique que d’action violente, se manifestent dans les pays d’Europe occidentale. Il y a bien sur un point commun évident entre les deux totalitarismes, le vert et le rouge : la haine implacable du chrétien, celui qui résiste à leurs entreprises de contrôle mental. Cela va sans dire, cela va encore mieux en le disant…
Hristo XIEP
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