« J’ai une grande dévotion envers la Sainte Vierge, mais je voudrais lui être encore plus attaché. Je souhaiterais faire le chemin de Saint-Jacques et j’ai demandé à aller à Pietrelcina [patrie de Padre Pio, ndlr]. C’est un endroit incroyable, tout le monde devrait y aller. Je remercie la Sainte Vierge parce que j’ai beaucoup de chance. »
Matteo Salvini, le ministre de l’Intérieur italien, dans un entretien à un hebdomadaire de la péninsule Chi, évoque sans tabou sa foi en la Sainte Vierge et ce qu’il lui doit, un travail qu’il aime, des enfants « fantastiques », une bonne santé, « d’avoir les pieds sur terre » pour travailler beaucoup « mais avec grande humilité, sur les sujets prioritaires »…
Voilà là un discours impensable en la République française. Les ligues de vertu républicaine de la bien-pensance laïque universelle et tolérante y verrait une intrusion intolérable du spirituel dans le temporel, un retour à l’obscurantiste Moyen-Age, un danger grave pour la séparation entre l’Église et l’État…
Francesca de Villasmundo
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