« Mary Poppins est discriminatoire » selon le British Board of Film Classification : la dictature politiquement correcte frappe encore. Ainsi, alors que les travestis Drags Queens sont invités dans les écoles primaires, le film Mary Poppins est interdit aux enfants de moins de 12 ans.
Après cinquante ans passés dans les cinémas et dans les foyers de générations entières, Mary Poppins, le classique de Disney de 1964 réalisé par Robert Stevenson avec la célèbre Julie Andrews, tombe également sous la hache du politiquement correct. Le British Board of Film Classification a décidé de déconseiller aux enfants de moins de 12 ans de regarder le film car cela constituerait un véhicule de « langage discriminatoire », déclassant le film de l’autocollant vert « U » (c’est-à-dire pour tout le monde) à la catégorie des autocollants orange PG » (surveillance parentale). Encore un cas de stigmatisation et de censure de la part des hautes hiérarchies de la pensée unique.
Le « langage discriminatoire » de Mary Poppins
Un terme péjoratif utilisé à l’origine par les Européens blancs à propos des peuples nomades d’Afrique australe est utilisé pour désigner les ramoneurs au visage de suie. Cela « dépasse désormais nos directives » pour les films U, a déclaré le BBFC. Cette épithète « hottentot » était historiquement utilisée par les colons hollandais qui furent les premiers à s’installer autour du Cap de Bonne-Espérance, la pointe sud de l’Afrique du Sud actuelle, au XVIIe siècle, pour désigner les tribus locales. Ces populations, qui se donnèrent le nom de Khoi-khoi, furent plus tard également appelées ainsi par les Britanniques qui reprirent ces colonies.
Dans le film Mary Poppins, le personnage de l’amiral Boom utilise le terme à deux reprises pour désigner, par comparaison, les ramoneurs pleins de suie sur le visage et pour parler de son prochain voyage en mer pour « vaincre les Hottentots ».
La grande offensive de la cancel culture, du grand effacement de l’identité sous toutes ses formes
Il semble vraiment difficile, voire impossible, d’expliquer l’absurdité d’une telle disposition à ceux qui, obscurcis par un fanatisme idéologique, n’entendent pas écouter. La censure des films en raison d’une discrimination absurde et de stéréotypes offensants ne représente qu’une petite partie de l’offensive beaucoup plus large portée par la rhétorique du grand effacement qui attaque depuis un certain temps les fondements de notre culture. Un rejet de l’historicité, typique d’une approche puritaine anglo-saxonne, qui accepte la déformation du langage et l’oubli au nom d’abstractions creuses. Cette légitimation d’une fureur censoriale sur des représentations « inacceptables pour le public moderne » façonne la société en effaçant toute une idée de civilisation, d’identité sous toutes ses formes.
Ainsi, alors que les travestis Drags Queens sont invités dans les écoles primaires, autre axe de la cancel culture, l’effacement de l’identité biologique, le film Mary Poppins est interdit aux enfants de moins de 12 ans.
Le monde à l’envers…
Francesca de Villasmundo
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