Marine Le Pen qui caracole en tête des sondages face aux autres candidats de la présidentielle, s’est montrée très sûre d’elle et détendue face à la presse en dépit de questions insidieuses.
Elle donne son avis sur l’affaire Fillon et met les points sur les « i » concernant les accusations du Parlement européen contre lequel elle a porté plainte récusant tout amalgame avec l’affaire Pénélope Fillon, dénonçant les manœuvres de l’allemand Schultz, Manuel Valls et Christiane Taubira qui, selon elle, sont derrière cette mauvaise manœuvre.
Elle est interrogée par ailleurs, en un large tour d’horizon sur tous les sujets de l’actualité: référendum promis sur la sortie de l’UE dans les six mois après son élection, référendum sur une modification de la Constitution pour intégrer les référendums d’initiative populaire sur tous les sujets à partir de 500 000 signatures. Elle brocarde Macron qu’elle aimerait trouver au second tour face à elle, tant il est caricatural de la gauche mondialiste et immigrationniste, et « les vieux tromblons » qui le soutiennent, comme Jacques Attali et dénonce l’affaire Draghi que Manuel Macron a avaliser « 8 jours seulement après que Montebourg qui s’y était opposé, ait du démissionner ». Elle annonce ses 144 propositions de candidate à la Présidence, qu’elle prend le temps de détailler. Elle présentera son programme prochainement à Lyon. Elle n’omet pas de brosser un tableau du nouvel ordre mondial multipolaire qui est en train de chasser l’ancien, avec un retour au patriotisme, et à la souveraineté des nations, le retour des frontières, le contrôle de l’immigration, Etc.
emiliedefresne@medias-presse.info
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