La chose semblerait acquise : Marine Le Pen annonce la création d’un groupe au Parlement européen. Cela faisait un an, malgré un score inédit aux élections européennes, que le Front National tentait de fédérer ce groupe sans jamais y parvenir, un groupe devant en effet réunir au minimum vingt-cinq députés issus de sept pays.
La Ligue du Nord (Italie), le FPO (Autriche), le PVV (Pays Bas) et le Vlaams Belang (Belgique) sont depuis le départ avec le Front National les tenants de la formation de ce groupe. Restent les deux pays manquants d’où viendraient les parlementaires qui restent pour l’heure inconnus, Marine Le Pen refusant catégoriquement de s’allier au Jobbik (Hongrie) ou encore à Aube Dorée (Grèce), partis clairement antisionistes, afin de ne pas risquer de mettre à mal sa stratégie de dédiabolisation et d’assimilation au système. Marne le Pen serait-elle parvenu à siphonner le groupe formé par Nigel Farage et le UKIP ?
La formation d’un tel groupe donnera au Front National et à ses alliés des moyens financiers considérables jusqu’à 30 millions d’euros sur 5 ans.
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