Jeudi, la rumeur allait bon train : Marine Le Pen était vue dans le hall de la Trump Tower à New York. La présidente du Front National, en pleine campagne électorale, allait-elle pouvoir repartir avec la photo d’une rencontre complice avec Donald Trump qui deviendra très officiellement président des Etats-Unis dans quelques jours ?

On se souvient que Nigel Farage et Donald Trump étaient apparus ensemble, décontractés et très souriants dans cette même Donald Trump.

Mais le porte-parole de Donald Trump a rapidement démenti toute rencontre entre Donald Trump et Marine Le Pen. La présidente du FN devra se contenter des clichés la montrant prendre le café dans la Trump Tower.

Elle y était accompagnée de Guido Lombardi, un homme d’affaires italo-américain qui dispose d’un appartement dans la Trump Tower.

Guido Lombardi est un ami de Donald Trump et un sympathisant de la Ligue du Nord.

Il a déclaré à Paris Match :

« Elle m’a appelé il y a trois ou quatre jours pour me dire qu’elle avait besoin de repos et qu’elle avait l’intention de venir à New York, qu’elle aime bien ».

« Depuis longtemps, des Français basés ici me disent qu’ils veulent la rencontrer et la soutenir financièrement. Donc j’ai réuni 35 personnes à la maison. Personne n’a bu de l’alcool à l’exception d’un invité israélien et d’un autre chinois. Elle a pris du Coca-Cola light. C’était très sélect. Parmi les participants, il y avait des banquiers, des gens qui habitent dans la Trump Tower, d’autres qui travaillent aux Nations-Unies. Les invités venaient d’Asie, d’Amérique du Nord, d’Europe, d’Inde et d’Israël. »

Une façon honorable d’expliquer que Marine Le Pen se serait heurté à un refus d’entretien de la part de Donald Trump.

Marine Le Pen et la secte Moon

Mais pour en revenir à la photo prise dans la Trump Tower, Marine Le Pen est à table avec trois hommes : son compagnon Louis Aliot, l’homme d’affaires Guido Lombardi, et… Pierre Ceyrac, représentant de « l’Eglise de l’Unification », plus connue sous le nom de « secte Moon », du nom de son fondateur sud-coréen.

Pierre Ceyrac a raconté à Libération avoir croisé Marine Le Pen par hasard : « Je me promenais sur la Cinquième avenue quand Marine Le Pen est arrivée près de moi». Le hasard fait bien les choses…

 

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