Saint Jean-Marie Vianney, Saint curé d’Ars, Confesseur, Tiers-Ordre franciscain, huit août
Prêtre et confesseur, patron céleste de tous les prêtres préposés à l’administration spirituelle des paroisses.

Sanctoral 

Saint Jean-Marie Vianney [Saint curé d’Ars], Confesseur, Tiers-Ordre franciscain 

Jean-Marie Vianney, né au bourg de Dardilly dans le diocèse de Lyon d’une famille de pieux cultivateurs, donna, dès son enfance, de nombreux indices de sainteté. Quand, âgé de huit ans il gardait les brebis, il avait coutume, tantôt d’apprendre à d’autres enfants par sa parole et son exemple à réciter le Rosaire agenouillés devant l’image de la Mère de Dieu, tantôt de confier le troupeau à sa sœur ou à quelque autre et de se rendre dans un lieu solitaire où il vaquait plus librement à l’oraison devant une statue de la sainte Vierge. Chérissant les pauvres, il faisait ses délices de les amener par groupes dans la maison de son père et de les aider en toutes manières. Il fut confié au curé du bourg d’Écully pour recevoir l’enseignement littéraire ; mais comme ses dispositions pour l’étude étaient encore peu développées, il y rencontra des difficultés presque insurmontables. Implorant le secours divin dans le jeûne et l’oraison, il se rendit en mendiant au tombeau de saint François Régis pour demander plus de facilité à s’instruire. Après avoir suivi avec effort et peine le cours de théologie, il fut trouvé suffisamment capable pour recevoir les saints ordres. Nommé vicaire du bourg d’Écully, Jean-Marie s’appliqua de toutes ses forces sous la direction et à l’exemple de son curé, à atteindre les degrés les plus élevés de la perfection pastorale. Trois ans plus tard il fut envoyé au village d’Ars qui devait être rattaché peu de temps après au diocèse de Belley et, comme un ange venu du ciel, il renouvela la face de sa paroisse, la rendant florissante de toute négligée et abandonnée qu’elle était devenue. Assidu de nombreuses heures chaque jour au saint tribunal et à la direction des consciences, il établit l’usage fréquent de la sainte Communion, fonda de pieuses associations et inculqua d’une manière admirable aux âmes une tendre piété envers la Vierge Immaculée. Convaincu qu’un devoir du pasteur est d’expier les fautes du peuple à lui confié, il n’épargnait à cette fin ni prières, ni veilles, ni macérations et jeûnait continuellement. Comme Satan ne pouvait souffrir une si grande vertu de l’homme de Dieu, il le tourmenta d’abord par diverses vexations et le combattit ensuite ouvertement ; mais Jean-Marie souffrait patiemment les afflictions les plus pénibles. Souvent invité par les curés voisins à venir, comme le font les missionnaires, pourvoir au salut des âmes en prêchant et en entendant les confessions, il était toujours prêt à rendre service à tous. Enflammé de zèle pour la gloire de Dieu, il réussit à établir les missions avec les exercices pieux qu’elles comportent, en plus de cent paroisses et à les assurer par des fondations. Entretemps Dieu faisait éclater le mérite de son serviteur par des miracles et des dons surnaturels. Telle fut l’origine de ce célèbre pèlerinage qui durant vingt ans fit affluer à Ars près de cent mille hommes de toute condition et de tout âge venus, non seulement de la France et de l’Europe mais même des régions les plus éloignées de l’Amérique. Épuisé moins par la vieillesse que par les labeurs, il mourut au jour qu’il avait prédit, le 4 août de l’an mil huit cent cinquante – neuf, dans le baiser du Seigneur étant âgé de soixante-treize ans. Beaucoup de miracles l’ayant signalé, il fut béatifié par saint Pie X et canonisé par Pie XI en l’année jubilaire mil neuf cent vingt-cinq qui le désigna comme Patron du clergé. Le même Pape étendit sa fête à l’Église universelle.

Saints Cyriaque, Large et Smaragde, Martyrs, huit août
Les saints martyrs Cyriaque diacre, Large et Smaragde, qui, avec vingt compagnons, souffrirent le martyre.

Saints Cyriaque, Large et Smaragde, Martyrs

Le Diacre Cyriaque, longtemps emprisonné avec Sisinius, Large et Smaragde, opéra de nombreux miracles ; l’un de ces miracles fut de délivrer, par ses prières, Arthémia, fille de Dioclétien, qui était possédée du démon. Envoyé à Sapor, roi des Perses, il délivra également sa fille Jobia d’un esprit mauvais. Quant au roi, son père, il le baptisa, et avec lui quatre-cent trente de ses sujets ; après quoi, il revint à Rome. L’empereur Maximien l’ayant fait arrêter et charger de chaînes, le fit traîner devant son char. Quatre jours après, on le tira de prison, on répandit sur son corps de la poix fondue et on l’étendit sur un lit de fer ; enfin on le frappa de la hache, ainsi que Large, Smaragde et vingt autres, sur la voie Salaria, auprès des jardins de Saluste. Ensevelis sur la même voie par le Prêtre Jean, le dix-sept des calendes d’avril, leurs corps furent enveloppés de tissus de lin et embaumés par le Pontife Marcel et par Lucine, le six des ides d’août, et transférés plus tard sur les terres de cette noble femme, sur la voie d’Ostie, à sept milles de la Ville.

Martyrologe

Saint Jean-Baptiste-Marie Vianney, prêtre et confesseur, patron céleste de tous les prêtres préposés à l’administration spirituelle des paroisses. Son anniversaire est mentionné la veille des nones de ce mois (4 août).

Les saints martyrs Cyriaque diacre, Large et Smaragde, qui, avec vingt compagnons, souffrirent le martyre le 12 des calendes d’avril (16 mars). Leurs corps furent inhumés sur la voie Salaria par le prêtre Jean; le pape saint Marcel les fit transférer en ce jour dans le domaine de Lucine, sur la voie d’Ostie. Dans la suite, ils furent portés dans la Ville, et déposés dans la diaconie de Sainte Marie « in via Lata ».

A Anazarbe, en Cilicie, saint Marin, vieillard. Sous l’empereur Dioclétien et le préfet Lysias, il fut déchiré à coups de fouet, suspendu à une poutre et mis en pièces; enfin il périt sous la dent des bêtes auxquelles il fut livré.

De plus, les saints martyrs Eleuthère et Léonide, qui consommèrent leur martyre dans les flammes.

En Perse, saint Hormisdas martyr, sous le roi Sapor.

A Cyzique, dans l’Hellespont, saint Emilien évêque. Il eut beaucoup à souffrir par ordre de l’empereur Léon, pour le culte des saintes images et termina sa vie en exil.

En Crète, saint Myron évêque, célèbre par ses miracles.

A Vienne, en Gaule, saint Sévère, prêtre et confesseur. Parti des Indes, il entreprit un long et pénible voyage dans le but de prêcher l’évangile; arrivé à Vienne, il convertit à la foi du Christ, par ses paroles et par ses miracles, une grande multitude de païens.

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