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Mardi 7 mai – Mardi des Rogations – Saint Stanislas, Evêque et Martyr, Patron de La Pologne

Saint Stanislas, Evêque et Martyr , sept mai
Saint Stanislas, évêque de Cracovie et martyr, qui reçut la couronne du martyre le lendemain de ce jour.

Mardi des Rogations

C’est le second jour des Rogations. Si la chose est possible, assistons à la procession. Célébrons en esprit le vénérable office de station à Saint-Jean de Latran, l’antique Église baptismale. Peut-être pourrions-nous, les trois jours de Rogations, partager nos demandes. Pensons, le premier jour, à nos propres besoins ; le second jour, à ceux de notre famille et de notre communauté ; le troisième jour, enfin, à tous les besoins de la sainte Église. Restons, pendant tous ces jours, dans des dispositions de prière. b) Les antiennes directrices : « Il fallait que le Christ souffrît et ressuscitât d’entre les morts, Alléluia » (Ant. Bened.). « Je suis sorti du Père et je suis venu dans le monde ; je quitte de nouveau le monde, et je vais au Père, Alléluia » (Ant. Magn.). Lecture d’Écriture (1 Pierre, chap. 3 et 4). — Saint Pierre nous parle de la charité, de la paix et de la patience : « Enfin, qu’il y ait entre vous union de sentiments, bonté compatissante, charité fraternelle, affection miséricordieuse, humilité. Ne rendez point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure, bénissez au contraire ; car c’est à cela que vous avez été appelés, afin de devenir héritiers de la bénédiction. Car « celui qui veut vivre et voir des jours heureux, qu’il garde sa langue du mal et ses lèvres des discours trompeurs. Qu’il s’éloigne du mal et fasse le bien. Car le Seigneur a les yeux sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leurs prières ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal ». Et qui peut vous nuire si vous vous appliquez à faire le bien ? La pensée du retour prochain du Seigneur doit nous exciter à la pratique des vertus chrétiennes : la fin de toutes choses est proche. Soyez donc prudents et sobres pour vaquer à la prière. Mais, surtout, ayez un ardent amour les uns pour les autres ; car l’amour couvre une multitude de péchés. Exercez entre vous l’hospitalité sans murmure. Que chacun mette au service des autres le don qu’il a reçu, et montrez-vous de bons dispensateurs de la grâce de Dieu, laquelle est variée… Ne soyez pas surpris de l’incendie qui s’est allumé au milieu de vous pour vous éprouver, comme s’il vous arrivait quelque chose d’extraordinaire. Mais, dans la mesure où vous avez part aux souffrances du Christ, réjouissez-vous afin que, lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi dans la joie et l’allégresse. Si vous êtes outragés pour le nom du Christ, heureux êtes-vous, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Que nul d’entre vous ne souffre comme meurtrier, comme voleur ou malfaiteur, ou comme avide du bien d’autrui. Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait pas honte ; plutôt, qu’il glorifie Dieu pour ce nom. Car voici le temps où le jugement de Dieu va commencer par la raison de Dieu. Et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et « si le juste est sauvé avec peine, que deviendra l’impie, le pécheur ? » C’est pourquoi que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu lui confient leurs âmes, comme au Créateur fidèle, en pratiquant le bien ».

Sanctoral

Saint Stanislas, Evêque et Martyr 

Stanislas était polonais, il naquit à Cracovie de parents nobles et pieux qui l’obtinrent de Dieu par leurs prières après une stérilité de trente années. Il donna dès son enfance des indices de sa sainteté future. Dans son adolescence, il s’appliqua avec ardeur aux études libérales et fit de grands progrès dans la science des saints Canons et de la théologie. Ses parents étant morts, il distribua aux pauvres son patrimoine, qui était considérable ; il désirait embrasser la vie monastique, mais la providence de Dieu voulut que Lampert, Évêque de Cracovie, le fît chanoine et prédicateur de son Église ; et plus tard, il succéda, quoique malgré lui, à ce Prélat. Dans l’accomplissement des devoirs de sa charge, il se distingua par l’éclat de toutes les vertus pastorales, et particulièrement par sa grande charité envers les pauvres. Boleslas était alors roi de Pologne, Stanislas tomba dans la disgrâce de ce prince pour l’avoir repris publiquement de son libertinage, qui était connu de tous. C’est pourquoi le roi suscita des calomniateurs qui, dans une assemblée solennelle du royaume, appelèrent Stanislas en justice devant lui, comme possesseur illégitime d’une terre qu’il avait achetée au nom de son Église.

Comme l’Évêque ne pouvait prouver son innocence par les pièces nécessaires, et que les témoins craignaient de dire la vérité, il s’engagea à faire comparaître, trois jours après, devant les juges, celui qui lui avait vendu la propriété : cet homme, appelé Pierre, était mort depuis trois ans. On accepte avec risée la proposition : l’homme de Dieu passe ces trois jours entiers dans le jeûne et la prière ; et au jour marqué, après avoir offert le sacrifice de la Messe, il ordonne à Pierre de sortir du tombeau. Le mort est aussitôt rendu à la vie, il suit l’Évêque au tribunal royal, et là, en présence du roi et de l’assemblée frappés de stupeur, il dépose avoir vendu la terre dont il s’agissait, et en avoir reçu le prix convenu des mains de l’Évêque. Après avoir rendu ce témoignage, il s’endormit de nouveau dans le Seigneur. Mais Boleslas ne profitant pas des fréquents avertissements de Stanislas, ce Prélat le sépare enfin de la communion des fidèles. Dans la fureur de son ressentiment, le prince envoie des soldats à l’église pour égorger le saint Évêque : trois fois ils tentent de consommer le crime, trois fois ils sont repoussés par une force divine et invisible. Enfin le roi impie frappe de sa propre main le Prêtre du Seigneur, au moment où il offrait à l’autel l’hostie immaculée. Son corps mis en pièces et jeté dans la campagne, fut défendu miraculeusement par des aigles contre les bêtes sauvages.

La nuit venue, les chanoines de Cracovie recueillirent, à la faveur d’une lumière céleste, ses membres dispersés, et ils les déposèrent suivant leur place naturelle : on les vit aussitôt se réunir les uns aux autres, si bien qu’il ne parut plus aucune trace de blessure. Dieu manifesta encore la sainteté de son serviteur par beaucoup de miracles qui suivirent sa mort et décidèrent le souverain Pontife Innocent IV à le mettre au nombre des Saints à Assise en 1253. Inscrit au calendrier par Clément VIII en 1595 comme semi double, avec fête au 7 mai, fête élevée au rite double en 1736.

Martyrologe

Saint Stanislas, évêque de Cracovie et martyr, qui reçut la couronne du martyre le lendemain de ce jour.

A Terracine, en Campanie (auj. en Latium), l’anniversaire de la bienheureuse Flavie Domitille, vierge et martyre. Fille de sainte Plautille, sœur de saint Flavius Clemens, consul et martyr, elle avait été consacrée à Dieu par le pontife saint Clément,qui lui avait donné le voile. Tout d’abord, durant la persécution de Domitien, pour avoir rendu témoignage au Christ, elle fut exilée dans l’île de Ponza avec plusieurs autres, et y souffrit un long martyre. En dernier lieu, elle fut conduite à Terracine, où, ayant converti un certain nombre de personnes à la foi par ses exhortations et par ses miracles, elle fut, par ordre du juge, brûlée dans la chambre qu’elle habitait, avec deux vierges ses compagnes, nommées Euphrosyne et Théodora; ainsi se termina pour elle le cours d’un glorieux martyre. On célèbre la fête de Domitille avec celle des saints martyrs Nérée, Achillée et Pancrace le 4 des ides de ce mois (12 mai).

Le même jour, saint Juvénal martyr.

A Nicomédie, les saints frères martyrs Flavius, Auguste et Augustin.

Dans la même ville, saint Quadrat martyr, qui, durant la persécution de l’empereur Dèce, fut tourmenté à plusieurs reprises, eut enfin la tête tranchée et consomma son martyre.

A York, en Angleterre, saint Jean évêque, célèbre par sa vie et ses miracles.

A Pavie, saint Pierre évêque.

A Rome, la translation du corps de saint Etienne, premier martyr. De Constantinople, il fut apporté en cette ville, sous le pontificat de Pélage Ier, et déposé dans le tombeau du martyr saint Laurent au Campo Verano, où il est entouré d’une grande dévotion de la part des fidèles.

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