De la férie : messe du 1er dimanche de l’Avent
Sanctoral
Toussaint de l’Ordre Séraphique
Lors de son agonie, saint François d’Assise a prié la prière suivante : « O Seigneur Jésus-Christ, deux faveurs que je vous supplie avant de mourir, la première est que je puisse, dans la mesure du possible, sentir dans mon âme et dans mon corps, la souffrance que vous, ô doux Jésus, avez subie dans votre passion amère … Et la seconde faveur est que moi, autant que possible, je puisse recevoir dans mon cœur cette excessive charité par laquelle vous, le Fils de Dieu, étaient enflammés, et qui vous ont poussés à souffrir autant pour nous pécheurs. En réponse à sa prière sincère, le Seigneur apparut sous la forme d’un séraphin, ou d’un ange à six ailes (Ils sont généralement considérés comme l’ordre le plus élevé des êtres angéliques, immédiatement au-dessus des Chérubins, et leur devoir spécial est d’aimer Dieu). Alors Jésus a donné à saint François les blessures de sa souffrance. Saint François avait été marqué de l’amour du Christ, les stigmates. Saint François est mort deux ans plus tard en 1226, laissant au monde l’Ordre franciscain, qui est devenu synonyme de l’Ordre séraphique. A ce jour, les séraphins et les séraphins sont symboliques de l’Ordre franciscain. La dernière Règle de vie pour les frères franciscains fut également approuvée ce jour en 1223. Pour commémorer ceci, et tous les saints exemples produits dans l’Ordre franciscain, tous les saints de l’ordre séraphique sont rappelés en ce jour dans les églises franciscaines. Le 29 novembre un jour spécial pour les franciscains. Ce jour-là, les fils et les filles de saint François célèbrent la fête de «Tous les Saints de l’Ordre franciscain».
Saint Saturnin, Evêque et Martyr
Saint Saturnin était fils de prince et d’origine grecque. On croit qu’attiré d’abord par la réputation de saint Jean-Baptiste, il fut ensuite l’un des soixante-douze disciples du Sauveur et eut le bonheur d’être témoin de la plupart des faits de Sa vie, ainsi que de Sa Résurrection et de Son Ascension. Après la Pentecôte, il accompagna souvent saint Pierre dans ses courses apostoliques, puis fut envoyé par lui dans les Gaules, en qualité d’évêque. Chemin faisant, il prêchait l’Évangile, fondait des chrétientés et détruisait l’empire du démon. À Arles et à Nîmes, il obtint de grands succès. À Carcassonne, il fut emprisonné pour Jésus-Christ, mais délivré par un ange. À Toulouse, une femme lépreuse fut guérie en sortant de la piscine baptismale, et ce prodige fut suivie de la conversion d’une bonne partie de la cité. De toutes parts on apportait au Saint des malades, il les guérissait par le signe de la Croix. Saturnin prêcha encore à Auch, puis à Pampelune, en Espagne; mais il revint à Toulouse, centre de son apostolat, qu’il devait arroser de son sang. Là, les dieux ne rendaient plus d’oracles. Les prêtres païens se concertèrent: « Si on laisse cet homme prêcher son Christ, dirent-ils, c’en est fait de notre culte. » Saturnin vient à passer. La foule, ameutée par les prêtres, se saisit de lui; on lui crie: « Sacrifiez à nos dieux, ou malheur à vous! » Pour toute réponse, Saturnin prêche Jésus-Christ. Dieu même confirme Sa doctrine par un éclatant miracle, car au même moment les idoles du temple tombent de leur piédestal et se brisent. À cette vue, la rage des païens ne se contient plus. Il y avait au Capitole un taureau sauvage amené pour être immolé en sacrifice; on entoure son corps d’une grosse corde au bout de laquelle on attache le saint évêque par les pieds; puis l’animal est lâché et frappé à coups d’aiguillons; il se précipite, entraînant sa victime, dont le crâne est fracassé sur les marches du temple. Le taureau, poursuivant sa course effrénée à travers les rues, réduit en lambeaux le corps du martyr, jusqu’à ce qu’enfin la corde se brise et la victime reste étendue sans vie sur le chemin. C’est à cet endroit que s’élève aujourd’hui l’église qui, en souvenir, porte le nom de Notre-Dame-du-Taur. Le tombeau de l’apôtre de Toulouse est devenu célèbre par la dévotion populaire et par de nombreux prodiges.
Martyrologe
A Rome, sur la voie Salaria, l’anniversaire des saints martyrs Saturnin, vieillard et Sisinius, diacre, sous l’empereur Maximien. Après qu’ils eurent langui longtemps en prison, le préfet de la ville ordonna qu’ils fussent placés sur le chevalet, et leurs membres disloqués à l’aide de courroies, puis qu’ils fussent meurtris à coups de matraques et de fouets à clous et brûlés en plusieurs parties du corps ; enfin, descendus du chevalet, il leur fit trancher la tête.
A Toulouse saint Saturnin évêque. Au temps de Dèce, il fut arrêté par les païens dans le capitole de cette ville, et précipité du haut des degrés jusqu’en bas: ayant eu ainsi la tête brisée, la cervelle répandue, le corps broyé, il rendit sa digne âme au Christ.
Le même jour, la passion de saint Paramon et de ses trois cent soixante-quinze compagnons, sous l’empereur Dèce et le préfet Aquilin.
A Ancyre, en Galatie, saint Philomène martyr. Durant la persécution de l’empereur Aurélien, sous le préfet Félix, il fut d’abord éprouvé par le feu, eut ensuite les mains, les pieds et la tête percés de clous et il consomma ainsi son martyre.
A Veroli, en Latium, les saints martyrs Blaise et Démétrius.
A Todi, en Ombrie, sainte Illuminate vierge.
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