Bienheureux André Hibernon, religieux franciscain, premier ordre franciscain, dix-huit avril
Ses frères franciscains disaient de lui : « Il était doué de toutes les vertus. »

De la férie : messe du premier dimanche après Pâques

Sanctoral

Bienheureux André Hibernon, religieux franciscain (1534-1602)

Andrés Hibernon vit le jour à Murcia (Espagne sud-est) en 1534, de parents originaires de Carthagène, ruinés après des revers de fortune. L’enfant fut baptisé en la cathédrale de Murcia, où un de ses oncles était chapelain, puis passa son enfance à Alcantarilla, et sa jeunesse chez un autre oncle à Valencia. Il avait une sœur, et c’est pour constituer une dot honorable à celle-ci qu’il travailla avec ardeur chez son oncle. Mais au retour de Valence, il fut dévalisé par des brigands. Tout le fruit de ce beau travail parti en fumée en quelques minutes, le fit réfléchir. Il décida désormais de travailler pour Dieu. Il entra chez les Franciscains Observants d’Alcantarilla en 1556, comme frère convers, puis passa à ceux de la province voisine, dont les observances étaient plus rigoureuses. Avec une humilité profonde, il se considérait comme le plus grand des pécheurs ; il préférait aller aux tâches les plus basses ; il se réjouissait d’aller affronter les moqueries pour faire la quête alentour ; il s’imposait en outre des austérités sévères, dont le cilice de fer qu’il s’était fabriqué lui-même. Il avait une prédilection pour aider les Confrères, les soigner à l’infirmerie ; à l’accueil, il recevait les pauvres avec une exquise douceur. Lui qui était pratiquement sans instruction, eut la grâce de répondre à des questions difficiles que lui posèrent des théologiens. Une telle élévation d’esprit ne pouvait rester sans une contrepartie divine : il fut favorisé d’extases, il put biloquer, multiplier la nourriture, il prophétisa. Sa pureté virginale correspondait à son amour envers la Vierge Marie. Les anges lui apparurent et l’aidèrent quand ce fut nécessaire. Ses Supérieurs eurent une totale confiance en lui et lui confièrent la réforme d’autres couvents : Murcia, Valencia, Gandia. Quatre ans avant de mourir, il annonça le jour et l’heure de sa fin, qui arriva comme prévu le 18 avril 1602. Ses frères franciscains disaient de lui : « Il était doué de toutes les vertus. » D’autres miracles postérieurs à sa mort aboutirent à sa béatification en 1791 par le Pape Pie VI. Il est parfois évoqué contre les maladies dues aux refroidissements, en référence à son nom.

Bienheureuse Marie de l'Incarnation, Carmélite, dix-huit avril
« Quel temps! Quels heureux jours! Qu’on trouve bien Dieu dans l’épreuve! »

Bienheureuse Marie de l’Incarnation, Carmélite (1545-1618)

La bienheureuse Marie de l’Incarnation naquit à Paris. Elle fut, dès sa jeunesse, attirée vers la vie religieuse. Ses parents s’opposèrent à sa vocation, préférant pour elle un riche mariage. La pieuse enfant dut se résigner; après quelques années qu’elle passa dans l’humilité, la prière et la mortification, elle fut mariée à un noble gentilhomme nommé Pierre Acarie. Une fois son sacrifice fait, la jeune épouse ne songea plus qu’à se sanctifier dans ce nouvel état. Elle éleva ses trois garçons et ses trois filles avec un rare dévouement, surveillant leurs prières, leurs travaux, leurs jeux, et les soumettant à une règle sage toujours ponctuellement exécutée: « Maintenant je suis vraiment heureuse, leur dit-elle un jour, je vois que vous aimez Dieu et que Dieu vous aime! »  Son mari eut à subir de grandes épreuves, qu’elle partagea avec une parfaite résignation. Plus tard, elle n’en parlait qu’avec joie: « Quel temps! Quels heureux jours! Qu’on trouve bien Dieu dans l’épreuve! »  Mme Acarie eut la plus grande part à l’introduction des Carmélites en France. Elle entra elle-même au Carmel après la mort de son mari, à la condition de n’être que soeur converse: « Ma Mère, dit-elle en arrivant, je suis une pauvre mendiante qui vient supplier la Miséricorde divine et me jeter dans les bras de la religion. » On la vit toujours occupée aux plus bas offices, cuisine, vaisselle, raccommodage. Parmi les belles paroles qu’on cite d’elle, en voici quelques-unes:  « Le seau du puits ne s’emplit pas à moins qu’il ne s’abaisse; moi, je reste vide faute de m’abaisser. »   « Je suis gonflée d’orgueil comme les reptiles sont gonflés de venin. » Dans ses souffrances: « Quoi! Mourir sans souffrir! Le désir de souffrir me fera mourir! » Peu avant sa mort: « Ce que je souffre n’est rien en comparaison de ce que je voudrais souffrir, et pourtant quelles douleurs! Mon Dieu, ayez pitié de moi. » Cette âme admirable s’envola vers DIEU le 18 avril 1618.

Martyrologe

Au mont Sénario, en Toscane, l’anniversaire de saint Amidéi confesseur, l’un des sept fondateurs de l’Ordre des Servites de la bienheureuse Vierge Marie. Il se signala par son très ardent amour de Dieu. Sa fête se célèbre avec celle de ses compagnons la veille des ides de février (12 février).

A Rome, le bienheureux Apollonius sénateur. Sous l’empereur Commode et le préfet Perennius, il fut dénoncé comme chrétien par un de ses esclaves; obligé de rendre raison de sa foi, il composa une excellente apologie qu’il lut en plein Sénat, mais, par une sentence de cette assemblée, il fut néanmoins décapité pour le Christ.

A Messine, en Sicile, l’anniversaire des saints martyrs Eleuthère, évêque d’Illyrie, et Anthie sa mère. Célèbre par la sainteté de sa vie et la vertu de ses miracles. Eleuthère fut, sous l’empereur Adrien, étendu sur un lit de fer chauffé au rouge, jeté ensuite dans une chaudière d’huile et de résine bouillante, puis exposé aux lions, qui ne lui firent aucun mal; enfin on lui coupa la gorge en même temps qu’à sa mère.

A Cordoue, saint Parfait, prêtre et martyr, massacré par les Maures, pour avoir invectivé contre la secte de Mahomet et proclamé avec force la foi au Christ.

A Messine, en Sicile, saint Corèbe préfet: converti à la foi par saint Eleuthère, il périt par le glaive.

A Brescia, saint Calocer martyr. Attiré au Christ par les saints martyrs Faustin et Jovite, il accomplit son glorieux combat pour la foi, sous l’empereur Adrien.

A Milan, saint Galdin, cardinal et évêque de cette ville. Il rendit son âme à Dieu en achevant un sermon contre les hérétiques.

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