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Mardi 13 février – De la férie – Sainte Eustochie de Messine, Clarisse – Sainte Catherine de Ricci, Vierge (1522-1590

Sainte Eustochie de Messine, Clarisse, treize février
On a vu une étoile s’élever de sa cellule au moment de sa mort.

De la férie : messe du dimanche de la Quinquagésime

Sanctoral

Sainte Eustochie de Messine, Clarisse

Née prés de Messine (Sicile) le 25 mars 1434, d’une famille noble et riche, Smeralda Calafato est attirée très tôt par la vie franciscaine. En dépit des résistances de sa famille, elle parvient à entrer à 15 ans chez les Clarisses Urbanistes, où elle reçoit le nom d’Eustochie. Désirant se conformer au « privilège de pauvreté », elle obtient en 1457, du Pape Calixte III, de pouvoir fonder un monastère où l’on pratique la règle primitive de sainte Claire. Établie d’abord avec quelques sœurs dans un ancien hôpital, Eustochie fonde le monastère du « Mont de la Vierge ». Abbesse à plusieurs reprises, elle s’impose à la vénération des sœurs et de tout Messine par sa charité, son esprit de pénitence et surtout par son amour pour le Christ eucharistique, adoré jour et nuit dans le monastère. De ses œuvres, il ne reste que des prières et un écrit sur la Passion, la dévotion au Christ souffrant étant le thème préféré de ses méditations et des exhortations adressées à ses sœurs. Elle meurt le 20 janvier 1485 à Montevergine où son corps est resté intact. Son culte a été approuvé en 1782 par Pie VI.

Le cachet de la vertu véritable, c’est l’humilité.

Sainte Catherine de Ricci, Vierge, 1522-1590

La vie de cette Sainte est l’une des plus prodigieuses, par les ravissements, les extases, les grâces extraordinaires de tout genre qui la remplissent. Catherine naquit à Florence en 1522. Dès l’âge de trois ans, on la voyait s’exercer à la prière, rechercher la solitude et le silence pour s’y livrer plus à l’aise, et sa prière était si recueillie, qu’elle y paraissait l’esprit absorbé en Dieu, et comme plongée dans la contemplation de Ses mystères.  La Passion de Jésus-Christ était déjà l’objet des vives ardeurs de son amour, et elle préludait par ses exercices enfantins à cette admirable dévotion envers Jésus crucifié, qui est le caractère le plus éclatant de sa vie. Elle prit le voile à treize ans, chez les Dominicaines. C’est à l’âge de dix-neuf ans qu’elle reçut cette grâce inouïe de voir changer par Notre-Seigneur son coeur en celui de Marie. Quelques mois après, elle eut une mémorable extase de la Passion, qui dura vingt-huit heures, et dans laquelle elle assista successivement au détail de toutes les scènes de la Passion du Sauveur, paraissant elle-même, par ses gestes, subir chacun des supplices dont elle était témoin. Ce spectacle devait se renouveler toutes les semaines pendant les douze dernières années de sa vie. On entendait, dans ces extases, la Sainte pousser des exclamations de douleur et d’amour. Quelle impression pour les innombrables témoins de ces merveilles! Le cachet de la vertu véritable, c’est l’humilité; un seul fait montrera que Catherine était bien conduite par l’esprit de Dieu. Elle avait appris que ses soeurs s’étaient plu à écrire, pour en garder le souvenir, la relation de toutes les grâces et faveurs extraordinaires dont le Ciel l’avait comblée. Elle n’eut point de repos avant d’avoir mis la main sur tous ces écrits. Un jour, pendant que ses soeurs étaient à l’office, elle entra dans leurs cellules, s’empara de tous les manuscrits qu’elle put rencontrer, les mit dans un sac, et, le portant à la soeur boulangère, qui chauffait le four: « Tenez, lui dit-elle, brûlez vite tout ceci, car malheur à nous si on le trouvait dans la maison! »  Sa dernière prière fut le Pater noster. Le couvent retentit alors des chants harmonieux des anges. En différents lieux, de saints personnages eurent la vision d’une magnifique procession de Saints et de Saintes; au bout du cortège, Jésus conduisait en triomphe Sa glorieuse épouse. Elle a été béatifiée par Clément XII en 1732 et canonisée par Benoît XIV en 1746. [Au 2 Février au martyrologe romain].

Martyrologe

A Antioche, l’anniversaire de saint Agabe prophète, mentionné par le bienheureux Luc dans les Actes des Apôtres.

A Todi, en Ombrie, saint Bénigne, prêtre et martyr.A l’époque des empereurs Dioclétien et Maximien, il ne cessait de propager la foi chrétienne par la parole et par l’exemple, il fut alors saisi par les idolâtres, soumis par eux à divers supplices, et il ajouta ainsi à la dignité sacerdotale la gloire du martyre.

A Mélitène en Arménie, saint Polyeucte martyr, qui endura de nombreux tourments durant la persécution de Dèce et mérita la couronne du martyre.

A Lyon, en France, saint Julien martyr.

A Ravenne, les saintes Fusque vierge, et Maure sa nourrice. Sous l’empereur Dèce et le préfet Quinctien, elles eurent beaucoup à souffrir, furent enfin transpercées d’un glaive et achevèrent ainsi leur martyre.

A Lyon, en France, saint Etienne, évêque et confesseur.

A Riéti, saint Etienne abbé, homme d’une patience admirable. Le bienheureux pape Grégoire rapporte que les saints anges assistèrent à sa mort, ainsi que le constatèrent d’autres témoins.

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