Site icon medias-presse.info

Marche pour la Vie à Bruxelles

Belgique – Ce dimanche 30 mars, environ 1.500 personnes ont participé à la Marche pour la Vie organisée à Bruxelles. Mais la marche a été plus qu’éphémère : à peine quelques minutes pour tourner autour du lieu de rassemblement. La raison officielle invoquée pour limiter à ce point la mobilité de cette « marche » pour la Vie, c’était la visite du président chinois en Belgique. Si l’explication des autorités est en partie valable afin de conserver à la colonne de véhicules officiels la priorité sur de grands axes de circulation, il n’empêche que la bonne volonté des autorités politiques peut largement être mise en doute puisque le même jour à la même heure, la Place Poelaert qui sert habituellement de lieu d’arrivée de la Marche pour la Vie bruxelloise avait été mise à disposition des organisations féministes et pro-avortement qui y avaient installé des stands en protestation contre la la marche pour la Vie. On notera d’ailleurs que les pro-avortement avaient ici comme partout le soutien bien visible de syndicats, d’organisations LGBT, ainsi que de mouvements anarchistes et d’extrême gauche. Ces champions de l’amalgame avaient d’ailleurs laissé un graffiti « antifasciste » au pied de la statue du roi Albert Ier autour de laquelle devaient se rassembler les pro-vie.

Quant à la Marche pour la Vie, réduite à sa plus simple expression, elle a pu compter sur la présence de quelques délégations étrangères, dont une importante présence de jeunes polonais de l’association Civitas Christiana. Parmi la foule, on pouvait reconnaître le professeur (UCL) Michel Ghins, le député (Vlaams Belang) Tanguy Veys ou encore le président de Civitas, Alain Escada. Pour la première fois, un groupe priant mené par des prêtres de la Fraternité Saint Pie X se distinguait à l’arrière de la colonne durant la courte marche.

Aucune couverture médiatique de ce rassemblement pro-vie : les médias belges n’en avaient que pour la visite officielle chinoise et les débats de campagne électorale dont le sujet éthique est totalement éclipsé.

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

Quitter la version mobile