Mais comme cette grogne des petits Français ne semble pas devoir s’arrêter, -il faut dire que face au mépris de la caste macronienne aucun gilet jaune n’a envie de baisser la garde-, la diabolisation par les politiciens du système bât son plein : l’accusation d’anti-sémitisme est sur toutes les langues, dans toutes les bouches des donneurs de leçons de démocratie et de liberté d’expression…
Aujourd’hui, ce fut l’ancien ministre de l’Intérieur, de sinistre mémoire, Manuel Valls qui, aux micros de RTL, a déversé sa haine envers ce mouvement bien trop populo à son goût.
Il a donc affirmé ce matin avoir « toujours estimé que l’antisémitisme, la haine des Juifs et l’antisionisme, la haine d’Israël allaient ravager notre société (…) C’est un mal profond qui a été réactivé (…) L’antisionisme donne la permission d’être démocratiquement antisémite« .
« C’est une forme d’échec collectif de toute la société. Il ne suffit pas de dénoncer, il faut agir », a-t-il précisé. « Quand on a vu au début de ces manifestations des gilets jaunes ces chants repris, cette Marseillaise changée avec les mots de Dieudonné […], lui qui a unifié, y compris dans la classe moyenne parfois, ce sentiment antisémite, dans des publics très différents qu’on a retrouvés dans les gilets jaunes, il fallait frapper fort et dur dès le début » en interdisant « les manifestations ». Avant d’ajouter que « la foule n’a pas toujours raison ».
Francesca de Villasmundo
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !