Allemagne – A Cologne, le samedi 18 janvier 2014, des parents ont organisé une manifestation contre les cours obligatoires d’éducation sexuelle qui font notamment la promotion de la théorie du genre.
Dès la maternelle, les enfants y sont confrontés à un contenu explicite les invitant à tester sur eux des pratiques inconnues à leur âge.
Besorgte Eltern est le mouvement organisateur de cette manifestation qui a rassemblé plus d’un millier de parents. Les manifestants voulaient dénoncer le contenu immoral, scandaleux et contre-nature de ces cours d’éducation sexuelle mais aussi alarmer l’opinion publique à propos des condamnations infligées aux parents qui refusent que leurs enfants assistent à ces cours.
Des familles ont reçu une amende pour avoir gardé leur enfant à domicile durant ces cours d’éducation sexuelle. Mais les parents qui ont persévéré ont ensuite subi une condamnation de 40 jours de prison !
Lors de la manifestation de ce 18 janvier, un couple qui a huit enfants, a pris la parole et expliqué qu’ils devaient aller en prison pour avoir refusé les cours de promotion de la théorie du genre pour leurs enfants. L’association Besorgte Eltern (parents inquiets) dénombre 10 parents qui ont déjà été mis en prison. « Ce sujet concerne tous les parents. Nous ne sommes pas contre les cours d’éducation sexuelle, mais contre ces cours sur le gender qui sont dispensés dans les écoles primaires et dans les maternelles ».
La sociologue Gabriele Kuby qui dénonce le gender, explique : « Le gender ou le sexe social a été démasqué comme un instrument politique du pouvoir pour détruire et déstructurer la société occidentale»
Pour Gabriele Kuby, l’Union européenne, l’ONU, participent à la mise en place dee l’idéologie du genre qui est la culture de la mort. « Nous avons de nouveau à faire à une idéologie du mal qui s’oriente contre la famille », clame Gabriele Kuby. Les associations de parents en Allemagne expliquent que la loi fondamentale n’est plus respectée car les parents ne peuvent plus éduquer leurs enfants selon leurs valeurs.
Des propos qui ressemblent énormément à ceux tenus en France par Alain Escada, le président de Civitas qui multiplie en ce moment les conférences pour expliquer la subversion qui se propage à travers cette théorie du genre.
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