Des centaines de manifestants pro-famille sont descendus dans les rues de Vienne pour protester contre la toute première « heure du conte de la drag queen » en Autriche, spectacle de propagande transgenre visant les enfants.
La manifestation a eu lieu le 16 avril devant le « café communautaire queer » appelé Villa Vida, où une drag queen surnommée « Freya Van Kant » s’est produite devant des enfants âgés de 5 à 12 ans.
Le militant catholique Alexander Tschugguel a déclaré dans un discours lors de la manifestation qu’il était important d’arrêter cet « esprit satanique » dès le début.
« Nous ne permettrons pas cela en Autriche, nous ne deviendrons pas comme les États-Unis d’Amérique, nous ne deviendrons pas comme l’Angleterre, nous ne deviendrons pas comme la Hollande, où des personnes déformées apparaissent devant de jeunes enfants à la télévision publique », a-t-il proclamé.
Les participants à la manifestation brandissaient des pancartes indiquant «Fermez Villa Vida – protégez nos enfants».
Les manifestants pro-famille étaient séparés des militants pro-LGBT de gauche par des barricades et une importante force policière. Le drapeau extrémiste de gauche « Antifa » a été suspendu sur un bâtiment voisin du lieu de spectacle. Alors que la foule pro-famille diffusait de la musique autrichienne traditionnelle, les militants LGBT propageaient des chansons décadentes comme « Born This Way » de Lady Gaga à travers leurs haut-parleurs.
Le spectacle de drag queen et les manifestations associées ont attiré une attention considérable dans les médias grand public autrichiens dans les semaines qui ont précédé l’événement. La performance controversée a reçu le soutien de groupes d’activistes d’extrême gauche, ainsi que de plusieurs politiciens autrichiens, dont le vice-chancelier de l’actuelle coalition gouvernementale du pays, Werner Kogler du Parti vert. Des militants pro-LGBT, ainsi que le Parti social-démocrate autrichien (SPÖ) et le Parti vert, ont appelé à des «zones tampons» de protection autour de l’événement drag queen.
Le Parti autrichien de la liberté (FPÖ) de droite a condamné la drag queen lisant des contes de propagande devant les enfants. Dominik Nepp, le chef du FPÖ de Vienne, a déclaré dans un communiqué de presse que le spectacle est « une sexualisation prématurée inacceptable de jeunes enfants » qui devrait être interdite.
« Il faut cesser de propager aux enfants et aux jeunes que le transgenre ou le changement de sexe est quelque chose de tout à fait normal », a déclaré Nepp. « Parce qu’il n’y a que les sexes biologiques homme et femme et rien d’autre. Il existe un consensus scientifique à ce sujet. Par conséquent, tout endoctrinement contraire doit être tenu à l’écart des enfants. »
Plusieurs membres du Parti populaire autrichien (ÖVP) se sont également prononcés contre la lecture de la drag queen.
La majorité des Autrichiens désapprouve l’événement drag queen : un sondage réalisé dans l’un des plus grands tabloïds d’Autriche a montré qu’environ 75 % désapprouvaient les lectures de drag queen pour les enfants.
Le militant catholique Alexander Tschugguel, qui était co-organisateur de la manifestation, a déclaré que la « manifestation a été un grand succès. Non seulement nous avons réussi à attirer l’attention d’une grande partie de la population autrichienne sur ce problème pendant des semaines, mais nous avons également fait comprendre aux Autrichiens qu’il s’agissait d’un problème. »
« Nous voyons dans les sondages de divers journaux une approbation de la manifestation contre ce spectacle de 70 à 80% en moyenne, ce qui est assez impressionnant », a-t-il déclaré.
« S’ils font des lectures aux jeunes enfants et se présentent comme complètement normaux, gentils, amicaux et acceptables pour les enfants, alors, bien sûr, cela aura une influence », a déclaré von Beverfoerde, militante pro-famille et co-fondatrice de l’organisation allemande « Demo für Alle ».
« C’est censé habituer les enfants à l’idée que c’est la normalité. Nous avons un énorme problème avec toute la vague trans en ce moment. Il y a un nombre incroyable de jeunes qui sont soudainement devenus transgenres au cours des 10 à 15 dernières années et qui veulent changer de sexe avec de terribles conséquences. »
Von Beverfoerde a poursuivi: « Toute une génération est détruite par cette idée complètement folle que vous pouvez librement choisir et changer de sexe, etc. »
« Nous devons vraiment protéger les enfants dès le début et c’est pourquoi il est très important de se dresser contre de telles lectures de drag queen, en plus de toute la sexualisation via une éducation sexuelle inappropriée qui a déjà lieu dans les écoles et les garderies partout. »
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