En France, le Bulletin épidémiologique de la Santé publique (BEH) du 29 décembre, fait la constatation que toutes les maladies sexuellement transmissibles (MST) sont en augmentation de manière importante en 2014. Bien sûr, il ne saurait en dénoncer les causes que sont la liberté sexuelle et les diverses incitations dont nous sommes abreuvés par les médias.

L’Obs se désole de voir que les nouveaux cas de sida malgré les campagnes médiatiques et la facilité du dépistage, restent aux alentours du 6.000 l’an dernier. 43% d’entre eux sont en rapport avec les mœurs sexuelles de gays. Cette publication veut une chose et son contraire : encourager l’homosexualité et en déplorer les effets. À ce propos, désormais en médecine on désigne les personnes concernées par HSH : hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Apparemment les nouveaux cas de sida sont globalement en augmentation sur le continent européen. Un porteur du virus HIV sur sept ne sait pas qu’il est atteint de la maladie.

Le Bulletin constate une augmentation de 100 % des gonococcies (chaude-pisse) chez les HSH, de 32 % chez les femmes hétérosexuelles et de 8 % chez les hommes non-HSH. Cette maladie se soigne de plus en plus difficilement car le microbe est devenu résistant. Tout aussi préoccupant est l’herpès génital. Cette affection est d’origine virale et ne bénéficie pas de traitement permettant son éradication. Elle est chronique et des poussées ultérieures sont toujours possibles.

Le papillomavirus (HPV) donne des sortes de verrues « en crête de coq ». Il est possible de les éliminer. Mais les femmes porteuses sont susceptibles de faire des cancers du col de l’utérus.

Redoutables sont les chlamydiae. Progression de 76 % en un an. Ce sont des bactéries qui donnent très peu de signes cliniques mais évoluent progressivement.  Or ce microbe est le principal responsable des stérilités chez la femme. Chez l’homme il entraîne des prostatites chroniques. Mais les complications générales sont nombreuses allant des yeux aux articulations. Le traitement en est généralement tardif mais efficace et simple.

Enfin, le Bulletin épidémiologique mentionne la résurgence depuis l’an 2.000, de la syphilis disparue depuis les années 1970. Elle est imputable principalement aux HSH (87%). Cette maladie est en augmentation de 50 % en 2014. Le nombre de nouveaux cas a triplé en cinq ans. 40 % d’entre eux s’accompagnent d’une sérologie HIV (sida) positive.

Que dire sinon que les « comportements à risques » sont de plus en plus fréquents ? Ils se situent dans le cadre de la « liberté sexuelle » qui entre autres comporte le choix de l’orientation sexuelle (théorie du gender). La rupture avec le sexe biologique et génétique porte en elle ses contre-valeurs. Elle a aussi un coût psychologique et financier de plus en plus important.

Le pape appelle à un « comportement responsable ».    

Jean-Pierre Dickès

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