L’histoire de Gianfranco Tomé pourrait être l’histoire de bien des Français. Et elle nous fait nous indigner !
Après 39 année de travail honnête il a été licencié. La crise économique l’a laissé dans la rue. Même la maladie n’a pas fait bouger les autorités.
« Pour les « réfugiés » il y a les hôtels et les communautés. Pour moi, qui ai travaillé 39 ans et qui ai une pathologie cardiaque, j’ai seulement la rue. » Cet homme n’a plus rien. Les Services Sociaux de Sesto, la ville où il vit, à qui il a demandé une maison ou au moins un lit, ne lui ont rien donné ! Il avait une maison, mais il ne pouvait plus payer le loyer. Sont arrivées la rue et le banc public.
« Je suis désespéré, frustré et fatigué. Après 39 ans de travail comme agent de sécurité et une invalidité à 75% je n’ai pas droit à la pension. Ils me disent que je dois attendre d’avoir 67 ans. Et en attendant, je n’ai même pas d’argent pour manger. »
Pas de centre d’accueil pour cet SDF italien. Pas d’intérêt. Pas d’aide. Un gouvernement indifférent.
Pour Gianfranco, aucun de ces humanitaristes bien-pensants qui ont la main sur le cœur et des tremolos dans la voix dès qu’ils parlent des « pauvres migrants » ne se mobilise.
La mode philanthropique est aux migrants !
Francesca de Villasmundo
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