
La folle guerre écologiste déclarée par Bruxelles au nom du vert est un nouveau coup porté aux familles européennes. L’Italie et la Hongrie sont les seuls pays à avoir voté contre.
Après le feu vert du Parlement européen de Strasbourg, la confirmation définitive est arrivée des ministres de l’Économie et des Finances de tous les États de l’UE, confirmant ainsi les nouvelles règles sur les soi-disant « maisons vertes » pour atteindre l’objectif insaisissable de zéro émission du parc immobilier européen d’ici 2050.
L’accord n’a pas été pleinement approuvé par le Conseil Ecofin de l’UE, l’Italie et la Hongrie ayant voté contre cette directive pour des raisons prudentielles et de bon sens tandis que la République tchèque, la Croatie, la Pologne, la Slovaquie et la Suède ont décidé de s’abstenir. Malgré cela, un nouveau coup est porté aux citoyens européens un nom de l’environnement.
Les ministres donnent leur feu vert à la directive sur les maisons vertes
La nouvelle directive prévoit de nouvelles maisons à zéro émission et pour toutes les autres des exigences d’efficacité plus strictes. Même si les contraintes imposées par Bruxelles sont plus souples que celles du texte approuvé le 12 mars dernier par la Chambre européenne, les nouveaux bâtiments devront être zéro émission à partir de 2030 tandis que pour les bâtiments publics l’échéance est fixée à 2028. Au moins 16 % des bâtiments publics les moins performants devront être rénovés d’ici 2030 et 26 % d’ici 2033. Pour les habitations, s’appliquera un objectif de réduction de la consommation énergétique de 16 % à partir de 2030 et de 20 à 22 % d’ici 2035. L’obligation d’installer des panneaux solaires concernera les nouveaux bâtiments publics et sera progressive, de 2026 à 2030.
La directive va désormais être publiée au Journal officiel et entrera en vigueur vingt jours plus tard. Les vingt-sept pays membres auront alors deux ans pour s’adapter et pendant cette période ils devront présenter à l’UE un plan national de restructuration, c’est-à-dire une feuille de route indiquant le chemin qu’ils entendent suivre pour atteindre les objectifs.
Le fanatisme vert, un coup porté aux familles européennes
Toutes ces mesures pour parvenir, comme déjà mentionné, à un parc immobilier zéro émission. Cette directive est une véritable attaque économique et sociale contre les familles européennes, le fanatisme vert habituel qui sévit dans les hautes institutions européennes n’aboutira qu’à une augmentation des coûts et à des conditions difficiles pour des millions de personnes. Cette législation a un caractère idéologique et comporte de nombreux risques liés aux coûts de cette transition imposée d’en haut.
« Nous avons voté contre la directive verte, malheureusement le processus est terminé. La position italienne est connue. La question est de savoir qui paie, étant donné que nous avons des expériences assez claires en Italie à cet égard », a déclaré le ministre de l’Économie, Giancarlo Giorgetti qui ajoute : « Il est juste d’imaginer refaire toutes les maisons en vert mais je répète qui paie ? C’est-à-dire les familles, les États, l’Europe ? », a conclu le représentant du gouvernement Meloni.
Sur le papier, tout est clair désormais ais dans la pratique, personne ne peut donner de certitudes ni sur le succès ni sur les effets indésirables d’une directive aussi drastique. C’est comme pour les faux vaccins Covid : les effets secondaires, les sphères bruxelloises s’en moquent éperdument, seul compte imposer leur sectarisme écolo-bobo… et peut-être aussi ainsi s’en mettre plein les poches en investissant dans le filon or, le Green de l’insoutenable développement durable !
Francesca de Villasmundo
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LA MORALE DU GAUCHISTE ET CELLE DU CATHOLIQUE
Le gauchiste est-il l’homme du ressentiment ?
« C’est une disposition psychologique, d’une certaine permanence, qui, par un refoulement systématique, libère certaines émotions et certains sentiments de soi, normaux et inhérents aux fondements de la nature humaine et tend à provoquer une déformation du sens des valeurs, comme aussi de la faculté de jugement. Parmi les émotions et les sentiments qui entrent en ligne de compte, il faut placer avant tout la haine, la méchanceté, la jalousie, la malice.
Le ressentiment vient de la divergence entre une impuissance qui fait dénigrer cette personne au ressentiment de ce qu’elle ne peut pas obtenir, et ce qu’elle ne peut pas accomplir, c’est une morale d’esclave (Nietzche), c’est établir une équivalence entre des valeurs positives (courage, vigueur) et la méchanceté et une autre équivalence entre les valeurs contraires et la bonté, il arrive à se convaincre que ses faiblesses sont des atouts et les talents des autres, des tares. » (L’homme du ressentiment, Max Scheler)
Comment se définit la « volonté » du gauchiste ?
« Elle a besoin d’un but, – et plutôt que de rien vouloir, elle veut le rien. » (Friedrich Nietzche, Généalogie de la morale, p. 112.), comme le soulignait Raymond Devos dans l’un de ses sketches, le rien c’est déjà mieux que le moins que rien.
Pour un thomiste, la question est : quel est l’objet de la volonté ?
– Un bien spirituel (Prima pars, q. 80, ar 2) la volonté nait de ce regard de l’intelligence qui considère cette relation, ce ratio boni, un objet perçu dans sa notion de bien en tant qu’il est bien, c’est une proportion et c’est quelque chose de spirituel.
– Un bien universel : l’appétit sensible se porte vers un bien particulier, en raison la volonté qui est une inclination qui tend vers un bien non seulement en lui-même, singulier dans sa raison de bien est universel.
– La fin, le but, le repos, la possession, la félicité : voilà l’objet de la volonté.
– Un être : donc c’est ce qui est, le bien est beau s’il existe.
– Un bien extérieur : (Prima pars, q. 59, art 2) il distingue l’appétit qui vient de l’intelligence et son appétit de nature, la nature est l’inclination (matière et forme) vers son être, elle cherche sa propre perfection, mais il y a une inclination vers quelque chose d’extrinsèque qui vient de la volonté, la volonté se porte vers ce qui est à l’extérieur de soi, en soi la volonté sort de nous-mêmes, alors que le mouvement de l’intelligence, de l’objet vient en moi, en revanche la volonté se porte vers un bien extérieur, mais ? des facultés et de l’individu.
Pour Scheler, l’homme du ressentiment cherche à universaliser ses croyances : c’est l’universalité qui remplace l’objectivité :
« Ainsi les hommes du ressentiment ont-ils tendance à se grouper entre eux et à substituer à leurs instincts grégaires à ce bien objectif qu’ils ont commencé par nier. » L’homme du ressentiment, p.162.
Pour Nietzche d’ailleurs, la moralité c’est l’instant de troupeau chez l’individu, ce qui corrobore que chez le gauchiste, l’idée est mauvaise quand elle est qualitative, elle est trouvée juste quand elle est posée par une foule, aspect quantitatif. Chez les catholiques, la morale de Thomas d’Aquin est finaliste, parce qu’elle a en vue une fin suprême, et naturaliste, parce qu’elle se repose sur une anthropologie de la nature humaine précise et réaliste. L’Homme doit s’insérer dans l’ordre de l’Univers voulu par Dieu, c’est-à-dire faire ce pour quoi il a été créé : connaître et aimer Dieu.
à Fracasse.
morale du gauchiste :
« m’a-t-on compris ? Dionysos contre le Crucifié » ( Nietzsche – in l’ Antéchrist)
morale du catholique
« Dieu Premier servi » (Jeanne d’ Arc)
Soloviev, un auteur à découvrir…
La Justification du Bien de Vladimir Soloviev (1853-1900), œuvre parue en 1897, un an après son adhésion publique à l’Eglise Romaine, il est russe, et sa pensée s’est formée à l’écart de nos classifications d’école. C’est la règle des 3 « P », trois sentiments sur lesquels il bâtit toute sa morale, à savoir :
a) La pudeur (répugnance au matériel, aspiration au spirituel)
b) La pitié (sentiment moral, fondamental à l’égard d’autrui)
c) La piété (sentiment éveillé par l’être supérieur)