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Mais d’où vient l’expression « battre sa coulpe » ?

Avez-vous déjà rencontré l’expression « battre sa coulpe » et savez-vous d’où elle vient et ce qu’elle signifie ? Divine Box vous propose de découvrir, en seulement 3 minutes, l’origine monastique de cette expression moyenâgeuse. C’est parti !

Illustration du « chapitre des coulpes » chez les moines bénédictins © Divine Box

Une expression aux origines bénédictines

L’histoire commence en 529, année où la « Règle de saint Benoît » a été rédigée afin de structurer de manière précise la vie des moines en communauté. Dans le quatrième chapitre, il souligne l’importance pour les moines de pratiquer le pardon entre eux, avec pour but de « se remettre en paix avant le coucher du soleil ».

Ainsi, vers le XIIe siècle, la tradition du « chapitre des coulpes » semble s’être développée chez les moines bénédictins, sur la base du principe de pardon instauré par saint Benoît ! Il s’agissait en fait d’une sorte de « réunion » organisée par le père abbé, où les moines devaient frapper leur poitrine avec le poing et avouer publiquement leurs « coulpes », c’est-à-dire leurs fautes ou leurs péchés envers un frère ou la communauté.

Cette pratique du « chapitre des coulpes » était considérée comme essentielle pour maintenir une vie communautaire saine. C’est pourquoi, au XIIe siècle, l’expression « battre sa coulpe » aurait officiellement été créée !

Et aujourd’hui ?

Par la suite, l’expression « battre sa coulpe » s’est répandue au-delà du milieu monastique et a été adoptée par les laïcs pour exprimer leur humilité et la reconnaissance de leurs péchés, notamment lors de la confession.

Au fil des siècles, la tradition de se frapper la poitrine s’est peu à peu estompée. Toutefois, l’expression « battre sa coulpe » est restée et sert à exprimer humblement ses regrets et à reconnaître sa culpabilité. Eh oui, on y retrouve le mot latin « culpa », à l’origine du terme « culpabilité » que nous utilisons aujourd’hui !

Bingo, vous êtes maintenant calés sur le sujet ! D’ailleurs, si les abbayes vous intéressent, pensez à (vous) offrir des produits monastiques !

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