Contrôler l’information est un impératif pour tout idéologue au pouvoir. Le pape François qui s’est arrogé le rôle de transformer totalement le monde catholique selon un dessein idéaliste personnel et des certitudes subjectives propres n’échappe donc pas à la règle. Il se veut novateur dans tous les domaines. Et réformateur grandiose d’une Église, pourtant déjà bien soumise à l’esprit révolutionnaire conciliaire, mais encore trop apathique, pharisienne, pas assez moderne et ouverte sur un monde en radicale mutation anthropologique, métamorphose qu’il a choisi de chaperonner. Atteindre cet objectif révolutionnaire est son idée-fixe, sûr qu’il est que son idéologie messianique d’un divin progrès toujours en chemin bâtira un « lendemain qui chante » pour un « genre humain transfiguré ».
Entouré d’une cour de favoris soucieux de leur place dans les Palais Apostoliques, de dévots admirateurs d’une humilité criante et criarde et d’alliés attachés à faire sombrer au plus vite la barque de Pierre dans les eaux troubles du relativisme syncrétiste, il annonce une étrange Bonne Nouvelle, humanitariste et marxiste, centrée exclusivement sur le « social » et une « miséricorde » qui n’a pour fondement que la religiosité gnostique et égocentrique de Jorge Maria Bergoglio.
Les médias du système laïcards et anti-catholiques l’aident souverainement bien dans la promotion de son message avant-gardiste prônant l’émancipation de l’humanité d’une morale naturelle et divine, la fin de l’identité des peuples et des nations, la ruines des restes de catholicité sur une terre déchristianisée.
Mais pour mieux contrôler une information essentielle à la manipulation des masses, dorénavant tous les médias du Vatican seront sous la domination de la puissante Compagnie de Jésus toute dévouée au pape ignacien et à sa théologie de la praxis pour libérer le peuple de Dieu des « chicaneurs moralisants », « momies de musée » et « idéologues de l’abstrait ». Le monde est en progrès et il faudra que tous marchent avec lui : pas de liberté pour les ennemis de la liberté !
Hier matin, jeudi 21 septembre, a donc été signé au Vatican, concernant le nouveau dicastère pour la Communication voulu par le pape François, un accord entre le préfet de la Secrétairerie pour la communication, monseigneur Dario Edoardo Viganò, et le père Juan Antonio Guerrero Alves, délégué du supérieur général des Jésuites, le père Arturo Sosa Abascal, à la doctrine hétérodoxe. Le pape en blanc et le pape « noir » tous deux jésuites progressistes, se retrouvent en ce domaine ! Si l’on rajoute Mgr Viganò, le protecteur du jésuite pro-gay James Martin, nous ne doutons pas que l’information vaticane sera très probablement outrancièrement communicative vers les minorités de tout acabit…
« La convention d’aujourd’hui explique Mgr Viganò, est le résultat d’un long processus de compréhension d’une nouvelle situation, de comment la Compagnie de Jésus peut continuer à servir l’Église dans la mission apostolique d’annoncer l’Évangile dans une nouvelle réalité ».
Sur le site Anonimi della Croce, Fra Cristoforo publie cette réflexion ironique mais si pleine de justesse :
«Piste de réflexion : avec le service de la communication vaticane confié aux Jésuites débute la dictature culturelle de Bergoglio. En confiant la communication vaticane aux Jésuites, il a fermé le cercle. Manipuler tout le « service de communication » du Vatican (radio, journaux…). Exactement comme cela convient à un bon dictateur. Comme ce fut le cas en Union soviétique où presse, journaux et livres d’écoles étaient totalement manipulés par le régime. Et ainsi à Cuba, Corée du Nord, etc. Si un dictateur veut imposer son idéologie, il n’y a rien de mieux que manipuler et bombarder le « pueblo » au niveau médiatique avec la nouvelle culture. Et nous savons bien quelle est-elle : la dictature du relativisme. »
Francesca de Villasmundo
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