Emmanuel Macron, dont « l’affection » pour François passe par des attitudes surprenantes, a fait savoir qu’il assisterait à l’office religieux que celui-ci célèbrerait au Vélodrome de Marseille le 23 septembre prochain. Sans surprise, La France insoumise y a vu une atteinte à la laïcité si chère à son vénérable chef, membre du Grand Orient de France et héritier déclaré de Robespierre. On notera tout de même que Maximo Mélenchon est moins regardant sur la laïcité lorsqu’il s’agit de la population musulmane installée en France, qu’il caresse dans le sens du poil, la considérant comme un réservoir électoral à chouchouter.
« Macron tape l’incruste sans respect pour sa propre fonction », a claironné Mélenchon.
Rivalités entre politiciens francs-maçons
Quant à Jupiter Macron, il a tenu à répondre et se justifier : « Je n’irai pas en tant que catholique mais en tant que président ». Qui donc aurait pu être à ce point décérébré pour imaginer Macron en catholique ?
« C’est ma place », s’est défendu Emmanuel Macron ce vendredi après-midi lors d’un déplacement en Côte d’Or. Ce grand amateur de symbolismes a choisi de faire sa déclaration au pied de la collégiale Notre-Dame de Semur-en-Auxois.
Jeudi, le cabinet de Macron avait déjà fait savoir par communiqué que la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l’État « n’exclut pas les relations avec tous les cultes », ajoutant que la venue du pape est « un événement populaire » et « festif », et que le chef de l’État « ne participerait pas à l’eucharistie en tant que croyant ».
Quant aux ayatollahs de la laïcité, il répètent en boucle que c’est la première fois depuis 1980 qu’un président assiste à la messe du pape en France.
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